Vogue en a profité pour demander à John Galliano ce qu’il pensait de sa collaboration avec Kate Moss, sa première création depuis la tempête judiciaire et médiatique qui avait suivi ses propos lors de deux altercations dans un café parisien en octobre 2010 et en février 2011.
« Elle était très professionnelle et très exigeante », déclare John Galliano, qui a signé pour Kate Moss une longue robe fluide d’inspiration vintage, sans manches et couleur ivoire.
Le couturier a commencé à travailler sur le modèle quand il était encore en cure de désintoxication, pour soigner sa dépendance avouée à l’alcool et aux médicaments. Kate Moss « m’a permis de redevenir John Galliano. Je ne pouvais même plus tenir un crayon. Cela a été ma réhabilitation créative », dit-il.
Le créateur a même donné quelques conseils à la future mariée peu avant la cérémonie. Elle voulait « quelques mots, une histoire qui lui donne de l’inspiration. Elle aime bien qu’on la dirige un peu ! » dit-il.
« Je lui ai dit : “Tu as un secret, tu es la dernière des roses anglaises et quand il va soulever ton voile, il va découvrir ton passé libertin !” », raconte-t-il à Vogue.
Selon le journaliste du magazine, le père de Kate Moss a félicité John Galliano, qui figurait parmi les invités, pour sa « magnifique robe » et tous les invités se sont levés pour applaudir.
John Galliano, unanimement reconnu comme l’un des meilleurs couturiers de sa génération, encourt jusqu’à six mois de prison et 22 500 euros d’amende, s’il est jugé coupable d’injures antisémites. Le verdict sera rendu le 8 septembre.