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Lifestyle - Société

La « marche des salopes »

Photo Nicholas Kamm/AFP

Des centaines de femmes en tenues volontairement provocantes ont participé samedi à Washington à une « marche des salopes » (« Slutwalk » en anglais) pour appeler à mettre fin aux violences faites aux femmes et à cesser de culpabiliser les victimes. Une foule essentiellement féminine et estimée à environ 2 000 personnes par l’organisatrice de la manifestation, Samantha Wright, s’est rassemblée en face de la Maison-Blanche, portant des pancartes avec des slogans comme : « Voilà ce que je portais quand j’ai été violée ». « Mon corps m’appartient », proclamait un écriteau attaché à la poussette de Virginia Warder, deux ans, portant un tee-shirt avec les mots « ma mère est une salope ». Sa mère, Theresia, a raconté avoir été deux fois victime lorsqu’elle a été violée dans son adolescence, car « les gens disaient que c’était (sa) faute ». « Cette marche des salopes, comme toutes les autres, a pour but de permettre aux femmes de dire aux hommes qu’on ne peut pas se protéger d’un viol en s’habillant d’une manière ou d’une autre, mais que nos agresseurs sont les seuls à pouvoir l’empêcher », a-t-elle souligné.
La marche de Washington a emmené les participants de Lafayette Square, près de la Maison-Blanche, au Washington Monument, à 1,5 km de là. Mme Wright a expliqué l’avoir organisée pour faire comprendre que « blâmer les victimes ne sert qu’à les réduire au silence et à perpétuer la violence sexuelle ». Le phénomène des « Slutwalks » est né à Toronto, au Canada, en avril dernier, sous la forme d’une manifestation dénonçant les propos d’un policier qui avait dit que « les femmes devraient arrêter de s’habiller comme des salopes si elles ne veulent pas être victimes ». Des marches ont depuis été organisées dans de nombreuses villes du monde, dont Auckland et Wellington, New Delhi, Séoul, Philadelphie, Berlin ou encore Sydney.
              (Source : AFP)
Des centaines de femmes en tenues volontairement provocantes ont participé samedi à Washington à une « marche des salopes » (« Slutwalk » en anglais) pour appeler à mettre fin aux violences faites aux femmes et à cesser de culpabiliser les victimes. Une foule essentiellement féminine et estimée à environ 2 000 personnes par l’organisatrice de la manifestation, Samantha Wright,...

commentaires (3)

N'allons pas chercher des solutions "Libanaises" a des ideologies feministes pretendument abusives. Le Liban n'a jamais apporte de solutions au feminisme... Que des problemes. De toutes facons, ne condamnons pas le feminisme "victimaire" ou le feminisme tout court. Le feminsme est ne d'une necessite, a savoir celle de donner aux femmes des droits egaux a ceux des hommes; objectif qui n'a ete realise que dans quelques pays et que depuis quelques decennies. Les pays du Moyen Orient, y compris le Liban, sont a la traine et le resteront pour longtemps. Il est vrai qu'il existe des abus, mais ces abus sont une consequence d'un disfonctionnement de la loi ou des tribunaux. Si la femme demande souvent le divorce, c'est cela son droit le plus strict. Mais que la loi en vienne a defavoriser l'homme quant a ses droits parentaux ou quant a ses avoirs, cela releve du ridicule et contredit le concept meme d'egalite.

HADDAD Jacques

15 h 43, le 16 août 2011

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Commentaires (3)

  • N'allons pas chercher des solutions "Libanaises" a des ideologies feministes pretendument abusives. Le Liban n'a jamais apporte de solutions au feminisme... Que des problemes. De toutes facons, ne condamnons pas le feminisme "victimaire" ou le feminisme tout court. Le feminsme est ne d'une necessite, a savoir celle de donner aux femmes des droits egaux a ceux des hommes; objectif qui n'a ete realise que dans quelques pays et que depuis quelques decennies. Les pays du Moyen Orient, y compris le Liban, sont a la traine et le resteront pour longtemps. Il est vrai qu'il existe des abus, mais ces abus sont une consequence d'un disfonctionnement de la loi ou des tribunaux. Si la femme demande souvent le divorce, c'est cela son droit le plus strict. Mais que la loi en vienne a defavoriser l'homme quant a ses droits parentaux ou quant a ses avoirs, cela releve du ridicule et contredit le concept meme d'egalite.

    HADDAD Jacques

    15 h 43, le 16 août 2011

  • C'est ça Arthur VIVIEN, une solution ''libanaise'' pour sauver les couples en détresse, et débarasser les femmes de la culture des féministes. Elles adoptent souvent un profil victimaire et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elles sont sous influence de plusieurs phénomènes de cultures différentes, et en fin de compte les hommes, ''pauvres hommes'', souffrent dans leurs corps et âmes de cette tendance radicale qui consiste à faire de l'homme un bourreau, alors qu'il est une victime. Je plains les hommes qui ne sont pas des bourreaux de coeurs, qui mettent la main sur les femmes, alors qu'il n'ont qu'à se servir de leurs deux mains pour détendre l'ambiance et porter au zénith les sentiments les plus réjouissants...

    Ali Yazbek

    20 h 12, le 15 août 2011

  • Sur les violences au sein de certains couples : La question des violences au sein du couple est une question sensible à la fois parce que d'une part cette violence est condamnable mais aussi parce que les mouvements féministes radicaux utilise ce thème pour opposer les hommes aux femmes. La technique de ces mouvements est de propager un féminisme victimaire et l'idéologie du genre. En Occident, cela a eu un effet désastreux. Aujourd'hui, en France, 80% des divorces sont demandées par des femmes pour de multiples raisons mais surtout les médias font passer l'idée que l'homme est dominateur et violent par nature et que les femmes devraient s'en méfier. Cela dit il y a quelques réactions face à cela, de quelques hommes et femmes dont notamment la féministe Elisabeth BADINTER qui a écrit un livre pour expliquer et dénoncer le féminisme victimaire (ce livre s'appelle FAUSSE ROUTE). Il convient aussi de faire attention aux influences des associations proches de l'ONU sur ces sujets (l'ONU a créé une filiale ONU FEMMES qui soutient le féminisme victimaire et l'idéologie du genre). A mon avis tout est question de justesse : on ne peut pas cautionné les hommes qui battent leurs femmes mais on ne peut pas aussi laisser le champ aux féministes parce que leurs idéologies détruisent les couples et les familles. Peut être qu'une solution "libanaise", respectueuse de votre culture, pourra être trouvée. Bon courage et que Dieu vous garde.

    VIVIEN Arthur

    10 h 33, le 15 août 2011

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