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Liban

Fatfat : Notre bataille essentielle, c’est de dénoncer les armes illégales


Dans le cadre du « Forum (nadwa) du 14 Mars » organisé désormais régulièrement au secrétariat général du 14 Mars, le député du courant du Futur, Ahmad Fatfat, a présenté son point de vue sur les développements récents au Liban et dans la région. L’ancien ministre a commencé par commenter l’explosion du colis piégé hier à Antélias. Il a insisté sur le fait que la logique de l’assassinat politique est de nouveau de mise, liant l’incident à la présence d’armes illégitimes. « Il faut que notre bataille se poursuive jusqu’à la réalisation de l’objectif désiré : seul l’État doit avoir le droit de détenir un arsenal militaire, a déclaré M. Fatfat. Nous sommes par ailleurs en droit de nous demander si cette explosion constitue un message politique puisqu’elle coïncide avec l’annonce faite par le Tribunal spécial pour le Liban qu’il y a un lien entre l’assassinat de Rafic Hariri et les tentatives d’assassinat de Marwan Hamadé et Élias Murr. » Ahmad Fatfat a considéré que certaines parties estiment qu’un retour au cycle de violence est susceptible d’entraver le travail du TSL. « Ils se trompent, a affirmé M. Fatfat. La justice va suivre son cours normal, coûte que coûte. » Il a relevé au passage le fait que « nous sommes en droit de nous demander aussi si l’armée et les Forces de sécurité ont rempli leur devoir en ce qui concerne l’arrestation des accusés dans l’affaire de l’assassinat de Rafic Hariri ou si elles se sont abstenues du moindre effort du fait que le Hezbollah les protège ». « Ces armes, en fin de compte, ont-elles pour mission d’affronter le TSL ? s’est interrogé M. Fatfat. Elles ont d’ailleurs un nouvel objectif actuellement, c’est de soi-disant “protéger” les richesses maritimes pétrolières et de mettre la main dessus. »
Revenant sur le débat qui a eu lieu mercredi à la Chambre concernant l’octroi d’un crédit de 1,2 milliard de dollars au ministère de l’Énergie pour la production de l’électricité – projet proposé par le ministre de l’Énergie Gebran Bassil –, le député de Denniyé a dénoncé la coordination existante entre les aounistes et le Premier ministre Nagib Mikati sur ce point, assurant qu’il y a « une opération de dilapidation pour ne pas dire de vol » derrière toute cette affaire. C’est ce qui a justifié d’après lui l’attitude des parlementaires du bloc joumblattiste, qui ont exigé que le projet soit mieux étudié avant d’être voté.
Les développements en Syrie ont occupé une large place dans son intervention. Il est encore tôt pour pouvoir porter un jugement sur « le printemps arabe », estime Ahmad Fatfat. « Ce qu’on peut dire d’ores et déjà, c’est que c’est une révolution dans tout le sens du terme. Et qui dit révolution, dit difficultés dans un premier temps. Mais au bout du chemin, la démocratie et la liberté sont immanquablement au bout du chemin. » « Il revient au peuple syrien de décider du régime qui lui convient, a ajouté M. Fatfat. Tout ce que nous demandons, c’est qu’il soit démocratique et que nous puissions établir entre les deux pays des liens sains et fraternels, dans le respect de la souveraineté et de l’indépendance des deux pays. » Quant aux répercussions d’un éventuel changement de régime à Damas sur le Liban, M. Fatfat a estimé que ces répercussions ne peuvent être que positives. « Certains prétendent que les minorités, dont les chrétiens, payeront les frais d’un changement de régime en Syrie. Mais dites-moi qu’a donc fait ce régime aux chrétiens, à part leur retirer leurs prérogatives ? », s’est interrogé M. Fatfat.
Dans le cadre du « Forum (nadwa) du 14 Mars » organisé désormais régulièrement au secrétariat général du 14 Mars, le député du courant du Futur, Ahmad Fatfat, a présenté son point de vue sur les développements récents au Liban et dans la région. L’ancien ministre a commencé par commenter l’explosion du colis piégé hier à Antélias. Il a insisté sur le fait que la...

commentaires (11)

- Petrossou, tu dois suivre les conseils de Sélim Chams. Il est le seul qui sait tout, et, il n'est point parti pris. Il est le seul démocrate et franc, point fanatisé, mais jusqu'aux os, et seulement plongé jusqu'aux oreilles. Souviens-toi . Cordialement. Anastase Tsiris

Anastase Tsiris

15 h 09, le 13 août 2011

Tous les commentaires

Commentaires (11)

  • - Petrossou, tu dois suivre les conseils de Sélim Chams. Il est le seul qui sait tout, et, il n'est point parti pris. Il est le seul démocrate et franc, point fanatisé, mais jusqu'aux os, et seulement plongé jusqu'aux oreilles. Souviens-toi . Cordialement. Anastase Tsiris

    Anastase Tsiris

    15 h 09, le 13 août 2011

  • Docteur FATFAT : comment vous croire. Quand vous étiez ministre de l'intérieur, vous avez de votre propre main autorisé, sous le couvert de la bienfaisance, l'établissement de plus de 200 groupes salafistes partout au Liban, notamment ceux qui étaient expulsés du Royaume-Uni. Puis vous ne voyez pas ce qui se passe dans les camps ?! Donc les camps et les 200 bureaux dormants d'el-qaëda!

    Samir EL KHOURY

    14 h 11, le 13 août 2011

  • Petrossou Il m'arrive quand je n'ai rien d'autre à faire de lire certains commentaires et parfois par hasard les votres que je survole car toujours identiques au personnage avec un discours partisan et sans saveur. Par contre aujourdhui vous lancez des accusations ,alors soit vous etes sur de vos sources et montrez nous ces fameuses preuves ,soit vous jouez à etre interessant !! mais vous prechez mal et meme très mal ..autant je vous trouvais à la limite de l'acceptable autant je vous trouve fat ..vous ressemblez à ces gens affalés devant un comptoir de bar et qui se vantent de connaitre les ficelles de l'histoire ..basta cosi. selim Chams

    chams selim

    08 h 18, le 12 août 2011

  • Carine Farès, avez-vous peur que les armes des Palestiniens fassent de l'ombre à celles du Hezbollah ? Elles sont aussi illégales les unes que les autres, et quand on parle d'armes illégales, on parle de toutes les armes existantes sur le sol libanais, à l'exception de l'armée régulière seule habilitée à défendre notre pays. Et quand vous parlez des Palestiniens en faisant allusion à l'Etat dans l'Etat, vous prouvez que vous prenez les Libanais pour des abrutis et que vous portez la même marque d'oeillères que certains. Vos armes, comme celles des Palestiniens, vont signer l'arrêt de mort du Liban. Mais c'est vrai qu'il n'y aucune inquiétude à avoir puisque tout va bien dans le meilleur des mondes.

    Robert Malek

    07 h 56, le 12 août 2011

  • Il me semble que les solutions aux problèmes du Liban passent obligatoirement par un processus de dialogue et de réconciliation nationale. Le poids des divergences et de l'histoire est tel qu'il est impossible de trouver un terrain d'entente sans le recours à la raison, au dialogue et à une véritable réconciliation nationale. L'état actuel des choses n'est pas encourageant. N'engagez pas votre pays et le peuple libanais dans le cycle infernal de la division et de la violence. Cela ne servira personne. Seul votre voisin du sud en bénéficiera. Alors, du courage politique ne ferait de mal à personne.

    Mohamed Djamel d'Alger

    07 h 56, le 12 août 2011

  • Les armes illégales une chanson dont mourir est le refrain Nazira.A.Sabbagha

    Sabbagha.A.Nazira

    07 h 06, le 12 août 2011

  • Carine FARES, Foutez leur la PAIX maintenant AUX Palestiniens et ne cherchez pas à nouveau à les transformer EN BOUCS EMISSAIRES ! Occupez-vous plutôt des CAMPS du HEZBOLLAH ! ! !

    MOUJABER Alphonse

    06 h 18, le 12 août 2011

  • Mme Fares, c'est une des rares fois ou nous nous trouvons d'accord. En effet il faut, sans ambages et sans délais, enlever les armes des Palestiniens des camps, arrêter tous les repris de justices qui s'y cache et les juger. En parallèle, il faut leur trouver le moyen de vivre décemment mais pas aux dépends des Libanais. Mais il faut arrêter aussi la démagogie et l'ouverture de sujet qui dépasse ceux qui s'y cache derrière toutes les fois qu'ils ne savent pas quoi faire pour détourner l'attention du vrai problème: Les armes et la main mise du Hezbollah sur toutes les institutions vitales du pays. 1- C'est le Hezbollah qui refuse le désarmement des Palestiniens. Vous oubliez les lignes rouges de Hassan a Nahr el Bared. 2- C'est le Hezbollah qui tire sur les officiers de l’armée. 3- C'est le Hezbollah qui est implique dans les assassinats, les kidnappings et l'occupation de terrain ne lui appartenant pas. 4- C'est le Hezbollah qui se permet des coups d’état et de se servir de ses armes pour un oui et pour un non. Les Palestiniens, ou ce qu'il en reste d’armée, ne sont plus dangereux. L’armée a prouver a Nahr el Bared qu'elle pouvait les prendre en charge avec un professionnalisme encore jamais vu. Cette preuve a coûté la vie a l'un des plus fin stratège militaire au Liban. Demandez au Hezbollah pourquoi l'avoir assassiné!

    Petrossou

    04 h 48, le 12 août 2011

  • Mme Carine Fares, vous avez mille fois raison, mais merci d'ajouter la "divine" dahieh, qui pourtant revendique les mêmes crimes que vous citez, a votre liste de zones de non-droit. Les camps palestiniens étant occupes par des non libanais, et bénéficiant d'un statut quasi exta-territorial, feront l'objet d'un règlement global et régional la paix revenue au PO; pour l'heure occupons nous de la tumeur "libanaise" qui nous dévore le foie.

    Christine KHALIL

    04 h 39, le 12 août 2011

  • Tant qu'à faire...Pourquoi ne pas évoquer SURTOUT le retrait des armes des CAMPS PALESTINIENS qui constituent eux un véritable Etat dans l'Etat : Ces gens là sont dispenses du reglement des factures de l'EDL et l'armee libanaise n'a pas le droit d'y pénetrer. Choquant, non?????

    Carine Fares

    01 h 37, le 12 août 2011

  • "dénoncer les armes illégales" : c'est tout ce que nous pouvons faire car apres cela qui va s'occuper de les prendre et de les remettre a l'armee ou autre organisme de l'etat qui devraient etre les seuls a en posseder ? Si ca vous fait du bien "denoncez" mais moi je n'aime pas vivre dans les illusions c'est du concret que je veux ou rien taisons-nous.

    samaha joumana

    23 h 24, le 11 août 2011

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