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Technologies - Stockage

Est-il temps de se mettre au Cloud ?

Archivage en ligne de musiques, photos, jeux ou encore de documents bureautiques : les offres « Cloud » se multiplient. Panorama de cette innovation technologique.

Plusieurs grands noms de l’informatique proposent aujourd’hui des offres « dans les nuages ».

Le Cloud Computing est devenu un terme à la mode. L’appellation «Cloud» (nuage, en anglais) est un terme marketing un peu obscur pour certains, mais qui s’explique très simplement. Il désigne l’externalisation des données sur des serveurs distants, ce qui évite notamment d’avoir à les stocker sur un poste local.
L’intérêt est d’accéder à ses données depuis n’importe quel ordinateur connecté à Internet et de les synchroniser sur plusieurs appareils. Les bénéfices y sont multiples: gain d’espace, de ressources, de temps et d’argent. L’utilisateur peut accéder librement à ses documents sans se soucier de la machine qu’il utilise.
Pour illustrer facilement l’intérêt de ce concept, on peut imaginer la scène suivante: vous êtes au bureau et rédigez les premières pages d’un rapport à partir d’un logiciel de traitement de texte quelconque présent sur votre poste. Il vous suffit de déporter votre travail sur le Cloud et de vous connecter sur ce dernier à partir de votre ordinateur personnel afin de poursuivre tranquillement votre rapport, sans avoir à installer le logiciel en question. L’exemple marche aussi avec les montages vidéos ou encore les sauvegardes de jeux. Surtout, vous pouvez y accéder à tout moment, même depuis un autre ordinateur, simplement en vous identifiant auprès de l’hébergeur de vos données.
Le phénomène a pris une réelle ampleur depuis peu, et plusieurs grands noms du secteur IT sont rentrés dans la danse en proposant leurs offres «Cloud», tels Google, Amazon et, récemment, Apple et Microsoft. Le marché est donc en plein bouleversement, et de nombreuses entreprises ont déjà franchi le pas, pour des raisons économiques notamment (plus besoin de grosses ressources matérielles, chères et volumineuses).
Le grand public, quant à lui, est plus méfiant vis-à-vis du Cloud. Le choix est vaste et les offres souvent déclinées en de multiples forfaits (particuliers, business, éducation, associations, etc.).

iCloud pour les croqueurs de pomme
iCloud s’impose comme la nouvelle plateforme de services en ligne d’Apple, après les deux années difficiles de MobileMe, la plateforme de synchronisation payante destinée principalement aux produits Apple (iPhone, iPad, iPod Touch, Mac et PC). Comme son prédécesseur, iCloud synchronise les données (documents, photos, applications, livres), mais aussi les courriers électroniques, agenda, ainsi que les paramètres de l’utilisateur, qui sont enregistrés dans des centres de données. Tous les appareils connectés sur le Cloud sont alors synchronisés automatiquement dès lors que l’un des documents est modifié. Le service est limité à 10 appareils, ce qui laisse une certaine marge. Le service est gratuit, mais se limite à 5Go d’espace de stockage. Il sera possible d’étendre cette capacité moyennant finance à partir de cet automne. Pour profiter de ce service, il faudra attendre la sortie de iOS 5 cet automne et de Mac OS X Lion en juillet, iCloud étant pour le moment en version beta pour les développeurs.

Google Music et Amazon Cloud Drive
Deux géants du Web pour deux offres distinctes, dans la même veine que iTunes Match. Google, comme à son habitude, laisse une certaine liberté à l’utilisateur, qui peut enregistrer n’importe quel fichier musical. Le service agit en fait comme un gros disque dur en ligne qui permet de stocker jusqu’à 20000 morceaux en MP3, AAC, WMA et FLAC, ce qui est un très bon point pour ce dernier. Pas de catalogue en ligne, ou presque (10 morceaux), le reste étant tiré de la bibliothèque de l’utilisateur. Il existe d’ailleurs un programme nommé Google Music Manager, qui scanne les musiques présentes sur votre ordinateur et propose de les importer sur le service Cloud de Google. Vous pouvez utiliser Google Music sur Smartphone, mais uniquement sous Android pour le moment, de même pour les tablettes.
Un défaut constaté cependant : le chargement (upload) se révèle assez long. Même avec un bon débit, plusieurs heures seront nécessaires si l’on veut importer quelques centaines de chansons.
Amazon a lui aussi présenté son offre en ligne en mars dernier, l’Amazon Cloud Drive, qui propose 5 Go d’espace gratuit pour stocker des musiques aux formats AAC ou MP3 exclusivement, ou achetés sur la boutique de téléchargements du site. On peut écouter en streaming les morceaux stockés via Amazon Cloud Player, sans limite de bande passante. Le service est compatible avec 8 appareils différents et requiert préalablement un compte chez Amazon. On peut augmenter son espace de stockage via plusieurs forfaits.
Accessible sur Android et, dernièrement, iOS, le service n’est également utilisable qu’aux États-Unis à l’heure actuelle.

Office 365, la solution pro-hybride
Disponible en version finale, Office 365, le successeur des services en ligne de Microsoft BPOS (Business Productivity Online Suite), se présente comme une refonte de la suite, axée sur la simplicité d’utilisation tout en offrant «le meilleur» en termes de productivité, selon Microsoft. Office 365, c’est un peu Office dans les nuages. Avant tout destiné aux TPE et PME, Office 365 propose les services suivants: une messagerie électronique de 25 Go, la suite bureautique Office Web Apps (Word, Excel, PowerPoint, OneNote), un calendrier, des outils collaboratifs, une messagerie instantanée et un service de communications unifiées (Lync Online), le tout synchronisable entre PC, mobiles et tablettes (tous systèmes), facilement et rapidement.
De l’orage à prévoir ?
Comme tout système, le Cloud a ses points faibles, qui pourront rebuter certains. Qui dit Cloud dit Web, avec tout ce que le réseau implique de complications et de risques. Accéder pleinement à ses applications requiert bien souvent une connexion Internet robuste et stable.
La sécurité est aussi à prendre en compte. Plusieurs cas de panne voire de piratages ont déjà secoué le secteur. La société responsable du service doit protéger vos données afin d’éviter une quelconque intrusion par des personnes malintentionnées. De même, on ne sait pas vraiment où nos données sont enregistrées, ni si elles sont réparties sur plusieurs Datacenters très éloignés les uns des autres.
Mais, malgré ses limites, le Cloud reste un concept très alléchant dès lors que l’on utilise plusieurs appareils et que l’on souhaite synchroniser ses données sur ces derniers. Un atout qui concerne davantage les entreprises aujourd’hui.

 

(Source : JDN)

Le Cloud Computing est devenu un terme à la mode. L’appellation «Cloud» (nuage, en anglais) est un terme marketing un peu obscur pour certains, mais qui s’explique très simplement. Il désigne l’externalisation des données sur des serveurs distants, ce qui évite notamment d’avoir à les stocker sur un poste local.L’intérêt est d’accéder à ses données depuis...

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