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Culture - Concert

Mashrou’ Leila ce soir à l’hippodrome

C’est dans ce lieu teinté de poésie qu’est l’hippodrome que Mashrou’ Leila a choisi de se produire ce soir. Un récital qui marque la sortie de leur second album, « El-Hal Romancy », mais aussi l’évolution de ce groupe qui s’est formé en 2008.

Six jeunes gens et une jeune fille pour un seul projet.

Ils sont sept au total. Six jeunes gens et une jeune fille. Sept à avoir décidé un soir de se réunir dans leur dortoir d’université pour titiller les muses Calliope et Euterpe. Sept aussi à avoir pris la musique comme plateforme commune de leurs désirs, souhaits et rêves. Car à les entendre, ces musiciens qui viennent d’univers différents n’ont pas les mêmes goûts et ne s’entendent que sur ce langage universel et réunificateur qu’est la musique.
Firas Abou Fakhr (guitare et percussions), Hamed Sinno (chant), Ibrahim Badr (basse et percussions), Oumayma Malaeb (piano, orgue et keyboard), Haig Papazian (violon), André Chédid (guitare et percussions) et Carl Gergès à la batterie ont fait bien du chemin. De leur chambre à l’AUB à l’hippodrome ce soir, en passant par les planches du Festival de Byblos en 2010, ou encore Paris, Qatar et récemment le festival «Exit» de Yougoslavie, le plus prestigieux d’Europe de l’Est, Mashrou’Leila est devenu un nom, un label et le porte-parole de milliers de jeunes qui se reconnaissent dans ces tonalités musicales, dans leurs paroles.

 Hand made album
La recette de leur réussite? Elle est simple. Un acharnement à toute épreuve d’aller de l’avant, non pour transformer le monde, mais pour créer un lien solide entre tous à travers le langage musical et, par ailleurs, une soif d’apprendre plus, d’expérimenter au risque de faire des erreurs. Tomber pour mieux se relever. Ces jeunes musiciens sont curieux de tout. Ils se nourrissent de ce que les cultures musicales leur offrent et les mélangent dans un cocktail détonant. Un soupçon des harmonies de Goran Bregovic (musique serbe folklorique), un zeste de folk américain, le tout saupoudré de rock, de jazz et de classique, voilà ce qu’ils font entendre dans leur album à l’accent suranné.
«Dans nos premières compositions, disent-ils tour à tour mais comme d’une seule voix, on évoquait en général les problèmes de la capitale. Beyrouth était comme le sujet principal. On s’était même fait aider par d’autres musiciens.» «El-Hal Romancy, poursuivent-ils, est d’abord un album entièrement fait main. Tant dans la composition que dans le design de la pochette ou le marketing. Nous sommes nos propres managers, distributeurs et producteurs.» «D’autre part, ajoutera Sinno, les compositions sont plus introverties, plus personnelles. Elles évoquent nos problèmes et nos craintes.» Les paroles entièrement écrites par Hamed Sinno, à l’exception d’un poème de Omar el-Zeeni, sortent des tripes. Pas de tabous, ni de garde-fous pour cette poésie débridée et crue. «Une musique qui ressemble à nos intérieurs, conclut Hamed Sinno, au goût de draps fripés, d’objets vétustes et parlants, de murs lézardés et replâtrés. Non pas une révolution, mais comme un cri de colère personnel qu’on voudrait universel.»

Les billets sont en vente aux :
– Virgin Megastore, 01/999666.
– Coppa di Pasta (Hamra), 01/341734.
– United Djs Record Shop (Zalka), 03/957344.
– U Shop-United Station (Antelias, Hazmieh), 03/979757.
Ils sont sept au total. Six jeunes gens et une jeune fille. Sept à avoir décidé un soir de se réunir dans leur dortoir d’université pour titiller les muses Calliope et Euterpe. Sept aussi à avoir pris la musique comme plateforme commune de leurs désirs, souhaits et rêves. Car à les entendre, ces musiciens qui viennent d’univers différents n’ont pas les mêmes goûts et...

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