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Sport

Paris SG : Leproux révoqué, Leonardo « manager à l’anglaise »

À la sortie d’un conseil de surveillance du PSG qui a entériné l’arrivée du Brésilien Leonardo comme « manager général à l’anglaise », Robin Leproux a indiqué hier qu’il était révoqué et n’était donc plus président du Paris SG, selon un administrateur.
La révocation de Leproux, premier évènement de la journée, préparait logiquement le terrain pour Leonardo, pressenti depuis mi-juin pour un poste de supermanager et arrivé hier en fin de matinée au Bourget.
Le transfert de pouvoir et le transfert tout court de Leonardo, ex-entraîneur de l’Inter Milan, ont été évoqués clairement ensuite par Simon Tahar, président de « l’assocation PSG » qui siège (il participe aux délibérations mais ne vote pas) au conseil de surveillance : « Leonardo sera un manager général à l’anglaise. »
Le premier coup de tonnerre a donc résonné hier après-midi dans la bouche de Leproux à sa sortie du conseil de surveillance : « C’est une révocation de ma fonction de président. Ma première déclaration va au “futur du PSG”. Quand on vient au PSG pour son développement, on est de passage. J’ai essayé avec les équipes que j’ai dirigées de développer ce club et de travailler le plus sérieusement possible. Du fond du cœur, j’espère que l’équipe dirigeante aura un formidable succès. » Qatar Sports Investments (QSI), présidé par Nasser al-Khelaifi, qui possède 70 % du PSG depuis le 30 juin, a donc instauré une nouvelle gouvernance et un nouvel organigramme taillé pour Leonardo.

Leo met la pression
Quatre jours après avoir entamé les discussions à Londres avec le président du QSI, Nasser al-Khelaifi, et le prince héritier du Qatar Tamim al-Thani, « Leo » avait mis la pression la semaine passée sur les Qataris en leur rappelant ses conditions.
Depuis Milan, le 7 juillet, il avait soufflé le chaud et le froid pour obtenir les pleins pouvoirs, lâchant ainsi : « Je n’exclus pas d’être à la tête du Paris SG le 6 août (reprise de la L1, jour où le PSG recevra Lorient), mais je n’exclus pas le contraire. »
Et de glisser encore devant la presse la semaine dernière : « Il y a tant de choses à voir, à discuter, je ne sais pas combien de temps cela va durer », ou cette petite sentence assassine pour faire monter sa cote : « Cela fait 15 ans qu’au PSG, ils n’ont pas de très bons résultats. » Le Brésilien a été entendu. L’ex-entraîneur de l’Inter Milan – avec qui il avait rompu à l’amiable son contrat la semaine passée – avait en effet clairement exposé à ses futurs employeurs qu’il ne reviendrait dans le club de la capitale française – où il a joué lors de la saison 1996-1997 – qu’une fois l’avenir de Leproux scellé. Une source proche du dossier interrogée jeudi dernier par l’AFP avait décrypté : « Leonardo ne veut pas travailler avec Leproux, il veut les pleins pouvoirs. » En clair, « Leo » ne veut recevoir d’ordres que du Qatar et ne veut pas d’un contre-pouvoir au sein du club. Le temps pressait. En l’absence de Leonardo, le PSG n’avançait plus pendant le mercato estival. Sans lui, les agents de joueurs ne savaient vers quel interlocuteur fiable se tourner. Pour l’heure, le PSG s’est contenté de prolonger des joueurs « maison » en vue (Sakho) et de recruter des valeurs sûres de L1 (Gameiro, ex-Lorient, et Douchez, ex-Rennes).
À la sortie d’un conseil de surveillance du PSG qui a entériné l’arrivée du Brésilien Leonardo comme « manager général à l’anglaise », Robin Leproux a indiqué hier qu’il était révoqué et n’était donc plus président du Paris SG, selon un administrateur.La révocation de Leproux, premier évènement de la journée, préparait logiquement le terrain pour...

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