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Sport - Formule 1

Williams et Renault renouent avec leur glorieux passé

Cet accord a ravivé les souvenirs d’un partenariat couronné de succès il y a une vingtaine d’années qui se solda par 63 victoires en Grand Prix de 1989 à 1997 et neuf titres de champion du monde, dont cinq des constructeurs.

L’écurie britannique Williams et le constructeur Renault, qui ont annoncé lundi un accord de partenariat châssis-moteur pour 2012 et 2013, renouent ainsi avec leur riche histoire commune, pavée de neuf titres dans les années 1990.
« Il y a une grande fierté à faire revivre le nom de Williams-Renault. Ensemble, nous avons produit des voitures de course reconnues pour leur innovation technique. Cela reste toujours la période la plus fructueuse de Renault en F1 à ce jour », s’est réjoui Bernard Rey, président de Renault F1.
« Nous sommes ravis et enthousiasmés par notre nouveau partenariat avec Renault, a de son côté commenté Frank Williams, fondateur de l’écurie éponyme. Notre relation précédente avec Renault a été l’une des plus réussies dans l’histoire de Williams. »
Williams et Renault ont, en effet, vécu une idylle dans les années 1990. Leur vie commune, entre 1989 et 1997, a accouché de quatre couronnes pilotes conquises par les Britanniques Nigel Mansell (1992) et Damon Hill (1996), le Français Alain Prost en 1993 et le Canadien Jacques Villeneuve en 1997. Ensemble, les deux partenaires ont aussi engrangé 63 victoires et cinq sacres constructeurs (1992, 1993, 1994, 1996 et 1997), alors que Renault s’en était allé en cueillir un sixième avec Benetton en 1995.
Dans le même temps, McLaren, équipée par Honda, Peugeot et Mercedes, piétinait. Et Ferrari gagnait épisodiquement. Le constructeur au losange, lui, asseyait sa réputation de vainqueur, mais aussi d’innovateur, grâce notamment aux systèmes de contrôle de la traction ou de suspension active, qu’il imposait en F1. Cette période faste a également été marquée par l’accident mortel du Brésilien Ayrton Senna, lors du Grand Prix de San Marin en 1994. Un passé lourd que les deux entreprises préfèrent oublier pour se concentrer sur un futur doré.

Héritage
« Nous ne voulons pas trop nous attarder sur le passé. Nous devons regarder vers l’avenir et continuer à reconstruire notre réputation sur la piste, ce en quoi cette annonce va nous aider, j’en suis certain », a estimé Frank Williams. Car, depuis la fin de l’ère Renault, Williams a perdu son lustre. Son association avec BMW (2000-2005) a abouti à plusieurs victoires, quelques querelles, mais aucun titre. Tandis qu’avec Cosworth, Toyota puis de nouveau Cosworth, l’écurie de Grove (Grande-Bretagne) s’est enfoncée.
Cette saison, après huit Grands Prix, Williams ne compte que quatre points au classement constructeurs, tous grappillés par son vétéran brésilien Rubens Barrichello. Des écuries traditionnellement faibles comme Force India ou Toro Rosso la devancent sur la piste. « Nous ne sommes pas satisfaits de seulement terminer les courses ou de prendre quelques points. Notre but est de gagner et nous voulons nous remettre en position de le faire », a observé Adam Parr, le président de Williams F1. « Clairement, notre niveau de performance en ce moment n’est pas là où nous voudrions qu’il soit, mais nous faisons tout pour rectifier cela. Ce partenariat est un pas dans ce processus. Il a trait au futur. Dans un sens, il s’agit de gagner le droit d’hériter du passé », a-t-il poursuivi. Pour cela, Williams devra à nouveau concevoir des monoplaces en mesure de lutter pour la victoire. Et s’imposer face aux trois autres écuries propulsées par des blocs Renault : Team Lotus, Lotus Renault et Red Bull. La tâche s’annonce complexe.
              (Source : AFP)
L’écurie britannique Williams et le constructeur Renault, qui ont annoncé lundi un accord de partenariat châssis-moteur pour 2012 et 2013, renouent ainsi avec leur riche histoire commune, pavée de neuf titres dans les années 1990.« Il y a une grande fierté à faire revivre le nom de Williams-Renault. Ensemble, nous avons produit des voitures de course reconnues pour leur innovation...
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