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Actualités - Répression

Les USA réclament le départ des forces syriennes de Hama

Plus de 500 militants et manifestants arrêtés ces derniers jours en Syrie.

Cette photo tirée d'une vidéo Youtube postée par des militants, montrerait des membres des forces de sécurité syriennes, armés de Kalashnikov, se postant aux entrées de Hama.

Les Etats-Unis ont réclamé mardi le départ des forces syriennes de la ville de Hama, exigeant aussi du régime qu'il cesse sa campagne d'arrestations. "Nous appelons de façon urgente le gouvernement syrien à cesser immédiatement sa campagne d'intimidation et d'arrestations, à retirer ses forces de l'ordre d'Hama et d'autres villes, et de permettre aux Syriens de s'exprimer librement, afin qu'ait lieu une authentique transition vers la démocratie" a souligné Victoria Nuland, la porte-parole du département d'Etat. "Les Etats-Unis sont très inquiets de la poursuite des attaques contre des manifestants pacifiques en Syrie", a-t-elle dit.
Mme Nuland a observé que le régime du président Bashar al-Assad se disait désireux de dialoguer, tout en continuant les attaques contre la population, notamment à Hama.
Selon un nouveau bilan, au moins 11 civils ont été tués par les forces syriennes mardi dans cette ville, où la population érigeait des barricades de sacs de sable et de pneus pour faire face à un éventuel assaut de l'armée.
Hama est cernée par l'armée qui a déployé des chars à ses portes, ont rapporté des militants des droits de l'Homme.
La ville avait été le théâtre vendredi 1er juillet d'une immense manifestation anti-régime.
La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, avait estimé le même jour que "le temps pressait" pour le régime syrien, qui devait choisir entre "un processus politique sérieux" et "une résistance de plus en plus organisée."

Par ailleurs, dans le gouvernorat d'Idleb (nord-ouest), « les forces armées syriennes ont pris d'assaut » mardi à l'aube la localité de Kfar Noubol. « Les chars sont déployés sur les carrefours et des tireurs embusqués sont postés sur les toits des maisons et des bâtiments gouvernementaux de la localité », selon l'OSDH. Ces dernières semaines, Kfar Noubol a été le théâtre de grandes manifestations appelant à la chute du régime.

Parallèlement, les arrestations se multiplient dans tout le pays. Selon un dernier bilan établi par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, plus de 500 militants et manifestants pacifiques ont été arrêtés ces derniers jours en Syrie. L'organisation dénonce « avec force la poursuite par les autorités sécuritaires syriennes des détentions arbitraires d'opposants politiques, de militants de la société civile et des droits de l'Homme et de manifestants pacifiques, en dépit de la levée de la loi d'urgence », promulguée le 21 avril par le président syrien Bachar el-Assad.

Malgré cette sanglante répression, le nombre de réfugiés syriens ayant fui leur pays vers la Turquie continuait de décliner. Toutefois, selon les autorités turques, si le nombre de réfugiés en Turquie ayant regagné leur pays ne cesse effectivement de s'accroître, certains d'entre eux retournent ensuite clandestinement en Turquie. Un diplomate turc sous couvert de l’anonymat explique ce retour en raison du contrôle désormais exercé par l'armée syrienne le long de la frontière turque et en raison d'assurances obtenues par certains réfugiés concernant leur sécurité.

Les Etats-Unis ont réclamé mardi le départ des forces syriennes de la ville de Hama, exigeant aussi du régime qu'il cesse sa campagne d'arrestations. "Nous appelons de façon urgente le gouvernement syrien à cesser immédiatement sa campagne d'intimidation et d'arrestations, à retirer ses forces de l'ordre d'Hama et d'autres villes, et de permettre aux Syriens de s'exprimer librement, afin...