Le 14 Mars promet de faire tomber le gouvernement s'il ne s'engage pas sur le TSL

Sur fond de tensions politiques générées par la publication de l'acte d'accusation du Tribunal spécial dans l'affaire de l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri et les mandats d'arrêt qui l'accompagnent, la teneur des discours politiques ne cesse de s'accentuer.
Au lendemain du discours alarmant du secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah, les forces du 14 Mars ont haussé le ton envers le nouveau gouvernement appelant le Premier ministre Nagib Mikati à s'engager, mardi, devant le Parlement, à coopérer avec le Tribunal international ou à "démissionner, lui et son gouvernement".

L'opposition, réunie dimanche au Bristol, a promis dans son communiqué d’œuvrer pour la chute du Cabinet et appelé les pays arabes ainsi que la communauté internationale à boycotter le gouvernement si ce dernier ne s'engageait pas à appliquer la résolution 1757, relative au TSL.
Le 14 Mars a par ailleurs annoncé la mise en place d'un "plan d'action démocratique" en vue de "préserver le sang des martyrs" sans donner plus de précisions sur la nature de ces actions.

Les forces du 14 Mars ont tenu leur cinquième rassemblement à l'hôtel Bristol, sous le slogan "Tribunal, le chemin vers la justice", en vue de définir la feuille de route de la phase à venir, celle qui suivra la publication de l'acte d'accusation, en présence du chef des Kataëb Amine Gemayel, du chef du bloc parlementaire du Futur, Fouad Siniora et de plus de 200 personnalités politiques de l'opposition. Étaient absents à cette réunion, l'ancien Premier ministre Saad Hariri et le chef des Forces libanaises Samir Geagea.