Le buste en terre cuite de 68 cm, provenant de la collection privée d’un médecin tourangeau, représente un jeune homme portant une toge déchirée, laissant apparaître plusieurs organes internes parfaitement identifiables comme le cœur, les poumons, les intestins...
«Il y a seulement quatre autres bustes similaires dans le monde, dont un au Louvre», avait expliqué à l’AFP quelques jours avant la vente le commissaire-priseur Aymeric Rouillac. Le musée parisien avait d’ailleurs fait savoir qu’il pourrait utiliser son droit de préemption pour se porter acquéreur du buste, qui a été mis à prix 30000 euros.
Par ailleurs, parmi les quelque 260 œuvres d’art mises en vente cette année, une pendule cage à oiseaux chanteurs et automates (dernier quart du XVIIIe siècle) attribuée à la maison Jaquet-Droz (La chaux-de-Fonds, Suisse), qui a été remportée par un collectionneur français après une enchère à 124 000 euros. Cette pièce en laiton et bronze finement ciselé et doré, issue de l’ancienne collection de la comtesse de Noailles, était estimée entre 20000 et 30000 euros.
Les enchères se sont poursuivies avec la mise en vente notamment d’une vingtaine de dessins d’Alberto Giacometti qui avaient été offerts par l’artiste à son éditeur Tériade.
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