"L'organisme pour le dialogue national, mis en place récemment, va inviter les forces, les intellectuels et les personnalités politiques à participer à une réunion le 10 juillet prochain pour débattre notamment des amendements prévus de la Constitution, notamment la clause 8", a précisé Sana.
L'annulation de cette clause qui stipule que le parti Baas, au pouvoir en Syrie depuis 1963, est "le dirigeant de l'Etat et de la société", est une des revendications de l'opposition.
"L'examen des projets de loi sur le multipartisme, la presse, et ceux concernant les élections (parlementaires) et l'administration locale seront au menu de la réunion", affirme Sana.
Selon l'agence, l'organisme pour le dialogue national, présidé par le vice-président Farouk al-Chareh, a pour mission de "poser les principes d'un dialogue" entre toutes les parties en Syrie en prévision de la tenue d'un Congrès de dialogue national.
Le 20 juin, le président Assad avait appelé à un "dialogue national" qui pourrait aboutir à une nouvelle Constitution, dans un discours à l'Université de Damas. "On peut dire que le dialogue national est le slogan de la prochaine étape", avait-il déclaré.
Mais des opposants, les militants pro-démocratie et les manifestants syriens réclament aujourd'hui la chute du régime, des élections libres et l'annulation de la suprématie du parti Baas qui gouverne le pays depuis plus de 40 ans, après avoir jugé tardives et insuffisantes de précédentes annonces de réformes.
Les plus commentés
Au royaume de France, la Palestine muselée
Geagea : Le Hezbollah doit se retirer à l'intérieur du Liban et céder la place à l'armée
Paris sonde les Libanais, le regard désormais tourné vers les Israéliens