Rechercher
Rechercher

Liban - Politique

L’opposition se mobilise et prépare un plan d’action

Plusieurs personnalités du 14 Mars se sont rendues à Paris pour y rencontrer Saad Hariri et se concerter sur les moyens d’affronter la nouvelle situation qui se présente sur la scène libanaise après la formation du gouvernement Mikati. Un plan d’action a été mis en place.
L’ancien président de la République Amine Gemayel, les députés Marwan Hamadé et Samy Gemayel, les anciens députés Farès Souhaid, Samir Frangié et Bassem Sabeh se sont rendus à Paris et ont discuté avec l’ancien Premier ministre Saad Hariri des derniers développements, tentant de mettre en place un plan d’action musclé. Des sources proches du secrétariat général du 14 Mars ont indiqué à L’Orient-Le Jour que plusieurs mesures vont être prises dans ce sens. D’une part, la nouvelle opposition suivra l’évolution de la situation en Syrie, dont dépend à ses yeux l’avenir du gouvernement. « Nous allons, précise la source, tenter de prévenir toutes les tentatives d’utiliser le Liban comme carte au service de la politique du régime syrien dans le but d’empêcher que les troubles qui secouent ce pays ne se répercutent sur la situation intérieure libanaise comme cela a été le cas à Tripoli. »
L’opposition compte, par ailleurs, continuer sur sa lancée en tirant à boulets rouges sur le nouveau cabinet qu’elle taxe d’être le fruit d’une entente « Syrie-Hezbollah », un cabinet qui va tenter selon elle, par tous les moyens, de contourner les résolutions onusiennes et de ne pas coopérer avec le tribunal international. D’autre part, elle va s’atteler à préserver les acquis de la révolution du Cèdre, motiver l’opinion publique qui la soutient et tenter à chaque échéance de « matraquer » les initiatives prises par la nouvelle formation gouvernementale, notamment si elles vont à l’encontre des intérêts du Liban.
Dans ce contexte régional explosif, les mêmes sources ont affirmé que Saad Hariri n’a nullement l’intention actuellement de rentrer à Beyrouth, le danger sécuritaire l’entourant étant à son plus haut degré. « Le président Hariri prend très au sérieux les menaces sécuritaires qui pèsent sur sa personne, insiste un membre du 14 Mars, et préfère donc rester à l’étranger le temps que les choses se décantent. »
Mais, poursuit-il, « les forces du 14 Mars vont se réunir régulièrement pour dynamiser leur action et coordonner leurs efforts pour protéger le Liban des dangers qui le menacent ».
Certes, les pôles du 8 Mars sont majoritaires actuellement et ont réussi à former un cabinet. Mais peut-on passer outre toutes les failles de forme et de fond qui le caractérise ? La principale faille va se traduire dans une déclaration ministérielle brève, concise qui ne peut répondre aux aspirations des principales forces qui composent ce gouvernement du fait des mesures de prudence que préfère prendre Nagib Mikati. L’autre faille qu’on ne peut occulter, c’est que l’attentisme sera maître du jeu du fait des développements régionaux et notamment en Syrie. De ce fait, le volontarisme réformateur dont font preuve certains ne peut donc se traduire dans la pratique. Peut-on, par ailleurs, occulter la froideur arabe et internationale qui a accueilli la nouvelle formation gouvernementale ? Autant de facteurs qui jouent en faveur de l’opposition, si celle-ci réussit à serrer les rangs en attendant que les vents tournent franchement en sa faveur.
L’ancien président de la République Amine Gemayel, les députés Marwan Hamadé et Samy Gemayel, les anciens députés Farès Souhaid, Samir Frangié et Bassem Sabeh se sont rendus à Paris et ont discuté avec l’ancien Premier ministre Saad Hariri des derniers développements, tentant de mettre en place un plan d’action musclé. Des sources proches du secrétariat général du...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut