Rechercher
Rechercher

Économie

Le Royaume-Uni n’a pas à sauver la Grèce, affirme Cameron

Le Premier ministre britannique David Cameron a affirmé hier que le Royaume-Uni n’avait pas à participer au sauvetage de la Grèce via des prêts de l’Union européenne ou bilatéraux, estimant que la zone euro devait résoudre ses problèmes par ses propres moyens.
« Nous pensons que le Mécanisme européen de stabilité financière (MESF, une enveloppe de prêts garantis par l’ensemble des pays de l’UE et utilisée dans le cadre des sauvetages de l’Irlande et du Portugal, NDLR) ne doit pas être utilisé » pour venir en aide à la Grèce, a affirmé le chef du gouvernement britannique, lors d’une conférence de presse à Downing Street.
Il a justifié ce refus par le fait que, selon lui, la zone euro devait résoudre par elle-même ses difficultés.
« Nous n’avons pas été impliqués dans le plan de sauvetage initial (de la Grèce) et nous ne devrions pas être impliqués dans des plans de sauvetage ultérieurs. Ces questions sont débattues au niveau de la zone euro et non au niveau des 27, et ce serait malvenu de faire participer le Royaume-Uni à ce sauvetage », a-t-il insisté.
M. Cameron s’est cependant dit convaincu que la zone euro réussira à surmonter la crise de la dette sans laisser tomber la monnaie unique, et, bien que son gouvernement ait rejeté catégoriquement une adoption de l’euro par le Royaume-Uni, il a réaffirmé que la stabilité de la zone était dans l’intérêt de son pays.
« La Grande-Bretagne souffre quand la zone euro est en difficulté. 40 % de nos exportations vont vers les pays de la zone euro », a-t-il remarqué.
« Les pays qui ont adopté l’euro ont investi énormément dans la monnaie unique, ils ne veulent pas et ne vont pas la laisser échouer. Ils la considèrent comme une pièce maîtresse de leurs intérêts nationaux et je n’ai aucun doute quant à leur détermination » à résoudre les difficultés du moment, a-t-il ajouté un peu plus tard.
Les pays européens négocient depuis des semaines la mise sur pied d’un deuxième plan d’aide pour éviter une faillite de la Grèce à plus long terme, car les premiers prêts accordés l’an dernier avec le FMI, d’un montant total de 110 milliards d’euros, s’avèrent insuffisants.
©AFP
Le Premier ministre britannique David Cameron a affirmé hier que le Royaume-Uni n’avait pas à participer au sauvetage de la Grèce via des prêts de l’Union européenne ou bilatéraux, estimant que la zone euro devait résoudre ses problèmes par ses propres moyens.« Nous pensons que le Mécanisme européen de stabilité financière (MESF, une enveloppe de prêts garantis par...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut