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Sport - Auto - Rallye de l’Acropole

Loeb veut rester leader, Ford vise la victoire

Sébastien Loeb arrive en Grèce, sur l’un des terrains favoris de Ford (7 victoires en 10 éditions depuis l’an 2000), en leader incontestable du championnat, mais en sachant que Hirvonen et Latvala vont tout faire pour gagner ce week-end à Loutraki le rallye de l’Acropole.

Le double chevron court en Grèce ce week-end pour égaler son record de six victoires consécutives ; en 2005 et 2009, Citroën Racing avait réussi l’exploit d’aligner six victoires consécutives en championnat du monde des rallyes de la FIA. En Grèce, les équipages Sébastien Loeb/Daniel Elena et Sébastien Ogier/Julien Ingrassia (ici lors du rallye d’Italie, près de Simala, en Sardaigne) auront l’objectif d’égaler ce record avec la Citroën DS3 WRC, car seule la manche d’ouverture au championnat du monde des rallyes leur a échappé cette année.

Vainqueur avec panache des deux dernières manches, en Sardaigne et en Argentine, le Français ne gagne que tous les trois ans en Grèce (2005, 2008), moins souvent qu’ailleurs. « Il n’y a pas de raison de changer quoi que ce soit à notre approche. Nous sommes en tête du championnat avec une petite avance, mais 13 points ne nous mettent pas à l’abri. En Grèce comme ailleurs, nous allons rouler fort dès le départ car chaque seconde compte. »
Cette 7e manche du championnat du monde (WRC), sur les bords du golfe de Corinthe, est aussi très attendue par son jeune coéquipier, Sébastien Ogier, 2e à Loutraki en 2009, derrière Hirvonen, pour sa seule participation à ce fameux rallye de l’Acropole.
« C’était mon premier podium au plus haut niveau, un très bon souvenir. Nous arrivons plus motivés que jamais pour aller chercher la victoire et oublier la fin du rallye d’Argentine », explique Ogier, qui a cédé dans les derniers kilomètres, du côté de Cordoba, mais a quand même terminé 3e.
« Il va falloir être intelligent, ajoute Ogier, 3e du championnat à 30 points de Loeb, car les voitures, les pneus, les équipages, tout souffre en Grèce. Et il faudra être vigilant pour la mécanique, même si la DS3 s’est montrée fiable et solide depuis le début de la saison. Chaque rallye est un nouveau test. »
Le départ symbolique lors d’une cérémonie protocolaire devait être donné, jeudi soir, au pied de l’Acropole. Côté Ford, Hirvonen est déjà venu 7 fois et Latvala 6 fois. Leurs ambitions sont d’autant plus élevées que la Grèce a souvent réussi à Ford et que la nouvelle Fiesta RS semble digne de sa grande sœur, la Focus RS, en performance et en fiabilité.
« Il y a quelques années, les spéciales étaient très dures et abrasives », se souvient Hirvonen. « Aujourd’hui, il y a des portions moins dures, mais il y a toujours autant de cailloux, et il fait toujours aussi chaud. Si on a de la chance, on peut survivre pendant trois jours en roulant à fond, du départ à l’arrivée. Mais il y a beaucoup d’endroits où il faut faire attention. »

Mieux vaut être intelligent que rapide
Le quatrième favori, c’est bien sûr Latvala, dans le rallye où il avait fait ses grands débuts dans une WRC. C’était en 2003, à 18 ans, et le Finlandais avait pris la 10e place. « C’est le rallye le plus dur de toute la saison », estime Jari-Matti, qui se rappelle les nombreux abandons de 2009. « Le vainqueur sera le pilote le plus intelligent, pas forcément le plus rapide. »
Enfin, le cinquième candidat au podium, voire même à la victoire si la malchance l’abandonne enfin, c’est Petter Solberg, dans sa DS3 privée. Le Norvégien, champion du monde 2003, n’a plus gagné de rallye depuis 2005. Sa dernière grande victoire, à la régulière, c’était justement en Grèce, au pied de l’Acropole. Les dieux grecs s’en souviennent encore.
          (Source : AFP)
Vainqueur avec panache des deux dernières manches, en Sardaigne et en Argentine, le Français ne gagne que tous les trois ans en Grèce (2005, 2008), moins souvent qu’ailleurs. « Il n’y a pas de raison de changer quoi que ce soit à notre approche. Nous sommes en tête du championnat avec une petite avance, mais 13 points ne nous mettent pas à l’abri. En Grèce comme ailleurs, nous...

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