« Serena est une des plus grandes joueuses de tous les temps. Elle apporte une formidable énergie et du plaisir au tennis. C’est une grande championne et une grande artiste. »
Pendant un an, depuis le dernier Wimbledon qu’elle avait évidemment remporté, le pied meurtri par du verre de Serena et le caillot de sang qui a failli, selon ses propres dires, l’envoyer « sur son lit de mort » ont décapité le tennis féminin.
La Belge Kim Clijsters et la Danoise Caroline Wozniacki, qui ont succédé à l’Américaine sur le trône de la WTA, n’avaient ni le jeu ni le charisme pour faire oublier la championne aux 13 titres de grand chelem.
La première en a profité pour rafler l’US Open et l’Open d’Australie, mais son offensive a tourné court à Roland-Garros et elle a déclaré forfait pour Wimbledon.
La seconde, championne du monde des tournois de second rang – cinq depuis le début de l’année, 17 dans sa carrière –, sera tête de série n° 1, mais son palmarès vierge de titres du grand chelem ne lui permet pas de soulever l’enthousiasme des foules.
La brigade des « a », Vera Zvonareva et Svetlana Kuznetsova, les Russes, Victoria Azarenka, la Biélorusse, Petra Kvitova, la Tchèque, Agnieszka Radwanska, la Polonaise, manque tout autant de charisme.
Remue-ménage
Maria Sharapova a toujours le plus joli minois du circuit, mais son épaule la confine au rôle de dauphine depuis son dernier titre à l’Open d’Australie en 2008.
Une nouvelle surprise pourrait venir de Li Na, qui fut à Roland-Garros la première Chinoise et la première Asiatique à remporter un tournoi du grand chelem.
En tant que membres du top 10, l’Italienne Francesca Schiavone, la Française Marion Bartoli et l’Australienne Samantha Stosur pourraient profiter d’un remue-ménage semblable à celui de Roland-Garros où les quatre premières joueuses mondiales ont disparu avant les demi-finales.
La hiérarchie de la WTA sera d’autant plus menacée sur les courts de l’All England Club que Serena Williams abordera le tournoi avec la tête de série n° 7 et le 26e rang mondial, et Venus avec la tête de série 23 et le 33e rang mondial.
Les deux sœurs ont connu des fortunes diverses pour leur retour sur les courts à Eastbourne.
Serena a gagné son premier match contre la Bulgare Tsvetana Pironkova, mais s’est inclinée sur le score certes honorable de 3-6 7-6 7-5 devant Vera Zvonareva qu’elle avait battue 6-3 6-2 en finale de Wimbledon l’an dernier.
Venus s’est relancée par deux victoires sur l’Allemande Andre Petkovic et la Serbe Ana Ivanovic.
La prestation des deux sœurs a suffi à convaincre Stacey Allaster qu’elles pouvaient rafler un nouveau titre à Wimbledon.
« Serena ne serait pas venue si elle ne pensait pas pouvoir gagner », dit-elle.
« Je suis sûre qu’elle est prête physiquement. Elle et Venus sont peut-être à court de compétition, mais elles ont une équipe de premier plan et il ne faut pas oublier que ce sont deux des plus grandes joueuses que notre sport aient connues. »
(Source : Reuters)
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