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Sport - Football - Copa Libertadores

Peñarol confirme le renouveau du football uruguayen

Un an après la quatrième place de la Celeste au Mondial 2010, la présence de Peñarol en finale de la Copa Libertadores confirme le renouveau du football uruguayen, qui compense son manque de moyens par un effort accru en matière de formation.

Cette année, le titre de champion est revenu au Nacional, principal rival de Peñarol dans le championnat uruguayen. Les coéquipiers de Gallardo ont battu Defensor en finale (1-0).  Pablo Porciuncula/AFP

Double champion olympique en 1924 et 1928, double champion du monde en 1930 et 1950, l’Uruguay semblait depuis des années condamné à vivre dans le souvenir de son glorieux passé.
Avec seulement 3,5 millions d’habitants et des moyens limités, notamment comparé à ses voisins argentin et brésilien, le petit pays sud-américain manquait d’armes pour lutter au plus haut niveau...
Jusqu’à la demi-finale de Copa Libertadores de Nacional en 2009, une première pour un club uruguayen depuis Danubio en 1989.
Puis l’équipe nationale a disputé l’an dernier sa première demi-finale d’un Mondial depuis 1970, et cette année Peñarol s’est qualifié pour la première fois depuis 24 ans pour une finale de la Libertadores, équivalent latino-américain de la Ligue des champions, contre le club brésilien de Santos.
Le match aller a lieu aujourd’hui à Montevideo (21h50 heure locale, jeudi 00h50 GMT), le retour le 22 juin à São Paulo.

L’Uruguay vise la Copa America
« Il y a plusieurs raisons » à ce réveil, selon Luis Prats, historien du football.
« En club, Nacional et Peñarol ont remis de l’ordre en interne après des crises et travaillent mieux chez les jeunes. En sélection, c’est le fruit d’un travail à long terme du sélectionneur Oscar Tabarez (en place depuis 2006), qui a formé un groupe compact, sans vedettes, hormis Forlan », détaille-t-il.
« Nous avons mis des professionnels dans tous les secteurs, sportif, marketing », confirme le vice-
président de Peñarol, Edgar Welker.
En deux ans, le nombre de socios (abonnés) a plus que triplé (de 12 000 à plus de 40 000) et leur part dans les recettes du club aussi (10 % à 35-40 %), permettant au club de « ne quasiment plus avoir besoin de vendre de joueurs pour avoir un budget équilibré », détaille-t-il.
Mais avec seulement 6 millions de dollars de recettes par an (4 millions d’euros), soit moins qu’une équipe de Ligue 2 française, le quintuple vainqueur de la Libertadores (1960, 1961, 1966, 1982, 1987) « ne peut pas s’aligner sur les salaires européens », ajoute-t-il.
Pour la Celeste, le président de la fédération, Sebastian Bauza, souligne les « investissements effectués dans le centre d’entraînement, la multiplication des matches internationaux » dans toutes les catégories et le rôle de Tabarez « au niveau de l’équipe A, mais aussi des jeunes, car il coordonne tout le projet de sélection ».
Les moins de 17 ans se sont qualifiés pour la seconde fois consécutive pour le Mondial de leur catégorie et les moins de 20 ans pour la troisième fois de rang, avec, cerise sur le gâteau, un billet pour les Jeux olympiques de 2012, 84 ans après la dernière participation de l’Uruguay.
De quoi voir l’avenir en rose et rêver de nouveaux trophées. L’Uruguay visera un 15e titre continental lors de la prochaine Copa America du 1er au 24 juillet en Argentine.
               (Source : AFP)
Double champion olympique en 1924 et 1928, double champion du monde en 1930 et 1950, l’Uruguay semblait depuis des années condamné à vivre dans le souvenir de son glorieux passé.Avec seulement 3,5 millions d’habitants et des moyens limités, notamment comparé à ses voisins argentin et brésilien, le petit pays sud-américain manquait d’armes pour lutter au plus haut...

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