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Lifestyle

Quelqu’un m’a dit...

« Mim » pour Salim

La gastronomie canadienne trônait à la table de Patrick et Noha Baz qui recevaient à dîner des convives triés sur le volet autour de l’ambassadrice Hilary Child Adams, magnifiquement parée d’un collier réalisé by herself (fabriquer des bijoux, c’est son violon d’Ingres) et follement ravie de voir le sirop d’érable couler à flots. Son enthousiasme était partagé par Claudia et Jorge Alvarez, Monica et Rafael Reig, Rania et Sami Akhrass, Randa et Nabil Nasrallah, le Pr Fernand Dagher, qui, heureux comme un pape, loin des tracasseries médicales, savourait les mets concoctés par la grande toque Sylvain Arthus, alors que la maîtresse de maison (en robe Chloé et collier or et aigues-marines qui fit papillonner des yeux Randa Tabbah, pourtant experte en la matière !) expliquait les subtilités de la cuisine canadienne et rappelait que la semaine gastronomique dédiée au caribou et autres homards de Moncton se tiendra à l’hôtel Four Seasons du 17 au 24 juin... Mais la vedette de la soirée était sans conteste Salim Eddé, très en verve, qui décrivait avec maintes anecdotes, mêlées à un impressionnant discours physico-chimique, les merveilles de son futur musée « Mim » (la lettre m en arabe) dédié à sa collection de minéraux et aux pierres précieuses et semi-précieuses et actuellement en chantier sur le nouveau campus de l’innovation et du sport de l’université Saint-Joseph. Le bâtiment conçu par Fadlallah Dagher abritera la collection personnelle de Salim, rassemblée depuis de nombreuses années et aujourd’hui confiée à l’ex-conservatrice du Musée national de Beyrouth, Suzy Hakimian....

Assaad is Gaga...

Sur les planches qu’elle enflamme, Lady Gaga arbore des bijoux conçus par Assaad Awad. Ce Libanais né en 1974, ancien élève du Collège de La Sagesse, diplômé du département Graphic Design and Advertising de l’USEK, a décidé de tout lâcher pour se consacrer à sa seule passion : la création de costumes de scène, d’accessoires et de bijoux, qui mélangent argent, chrome, stainless steel, cuir, plexiglass et cristaux... Installé depuis deux ans en Espagne, son style mad max, audacieux, inventif, complètement décalé et goth qui fait référence aux laçages et aux jeux dangereux, fait un tabac au Supermartxe Ibiza, au Space of Sound Festival de Madrid, au GOA et dans les clubs de Paris, Bruxelles et Londres, où les trash, people, artistes, stylistes, et directeurs de photo shoots, sont dingues de ses créations. Même Lady Gaga est carrément fan du Libanais. Alors qu’elle a sa propre équipe, la Haus of Gaga, qui crée des vêtements, des accessoires théâtraux ainsi que des perruques, elle a demandé à Assaad d’habiller ses danseurs et danseuses pour le concert de Graham Norton Show à Londres, ensuite pour leur prestation à Cannes, où en mai dernier, elle apparaît, elle aussi, portant un de ses colliers... Une énorme publicité, surtout que Gaga est nommée par Entertainment Weekly et le Global Language Monitor comme une des icônes modes les plus spéciales de la planète !
On pourra découvrir son travail à travers une collection, qui sera mise prochainement en vente... on line.

Chauvins, chauvines...

Sacrés Ziad Abillama et Ayman Baalbaki. L’installation du premier est extraordinaire : un poteau de trois mètres et demi dressé au bord du grand canal et pointant dans toutes les directions le mot « Arabes », idéal pour déboussoler les passants et leur rappeler à quel point les populations du Moyen-Orient vivent dans d’infinis tsunamis politico-sécuritaires ; idéal, aussi, pour gentiment railler les anxiétés occidentales autour de l’Arabe, c’est-à-dire, neuf fois sur dix, l’autre, l’alien, l’étranger... Cette œuvre occupe l’en-tête de l’article consacré par le Financial Times à l’exposition « The Future of a Promise », qui regroupe dans le cadre de la 54e Biennale de Venise 22 artistes du Moyen-Orient triés sur le volet par la spécialiste de chez Sotheby’s, Lina Lazaar. Quant à la masterpiece de Baalbaki, une acrylique sur toile intitulée al-Maw’oud (le martyr promis au paradis), elle s’étale en couleurs pour illustrer l’article. Saleh Barakat, dont la galerie Agial présente les deux artistes, jubile comme un enfant ouvrant enfin son énorme cadeau de Noël – et on le comprend !
Deux mots sur le Beirut Exhibition Center (qui fait un formidable travail) et Solidere : ils ont sponsorisé l’exposition « Glass works » de Nabil Nahas dans le cadre d’un gros événement, le « Glasstress », une manifestation incontournable dans la ville des maîtres verriers... Son installation d’étoiles de mer jetées dans une brouette industrielle trône aux côtés de créations contemporaines en verre d’artistes, de designers et d’architectes internationaux. Une étoile de mer bouffée par une méduse signée également Nahas a été acquise par le musée de Murano ! Il va bientôt surpasser Jean-Michel Othoniel... Un peu de chauvisme, pour une fois, ne fera de mal à personne...

French cancan

Denis Pietton et Jean-Louis Mainguy ont dû serrer la pince à plus de 600 personnes (Jean Tamer, Charles Ghostine, Billy Karam, l’ambassadeur de Norvège Svein Aass, Eddy Moutran, Fehmi Karagulla, Roy Nasnas, Simon Abi Ramia et leurs épouses, et en solo Pierre Daccache, Marlène Chidiac, Victoria Hakimé et Marilys Hatem, etc...) qui se sont pressées à la salle des Ambassadeurs du Casino du Liban, pour la soirée de gala de l’Union des Français de l’étranger, qui a été chaudement animée cette année par les divines girls du Crazy Horse de Paris, avant que Gina Arab et Jean-Marie Megarbané ne lancent un téléthon au profit des bourses universitaires. Les résultats étant indiqués sur un écran géant, le Pr Megarbané tentait en vain de lire le dernier chiffre, empêché en cela par Eddy Abillama qui se tenait devant l’écran. Jean-Marie Megarbané a fini par l’interpeller avec humour en disant : « Monsieur le député de la nation, un peu de transparence ! Vous cachez les chiffres ! » Sauf qu’il n’est pas encore député ! Aux jeux de la tombola, les gagnants désignés au sort ont été nombreux, parmi eux Maha Chaer (un sac Chanel), Mona Chammas (une montre Daniel Hechter, offerte par la joaillerie el-Hage); Carmen Yazbeck (une toile de Mona Sehnaoui), Fouad Tabet (un service en porcelaine de Limoges de la Boutique du monde) et le collier de 7 rangées de perles de la joaillerie Sabine Mazloum a fini au cou de May Ogden Smith... Lucky !

ditavonbliss@hotmail.com
« Mim » pour Salim La gastronomie canadienne trônait à la table de Patrick et Noha Baz qui recevaient à dîner des convives triés sur le volet autour de l’ambassadrice Hilary Child Adams, magnifiquement parée d’un collier réalisé by herself (fabriquer des bijoux, c’est son violon d’Ingres) et follement ravie de voir le sirop d’érable couler à flots. Son enthousiasme était...

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