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Cinema- - Entre parenthèses

Justice vs 7e art

À l'heure où le monde entier a les yeux braqués sur l'affaire DSK et in extenso sur la justice américaine, il nous revient à la mémoire des œuvres cinématographiques qui ont fait jurisprudence à l'écran. En effet, les avocats en robe noire tout comme les médecins en blouse blanche ont su attirer au fil des ans un public complètement accro aux plaidoiries. En 1991, un père (Gene Hackman) et sa fille, Mary Elizabeth Mastrantonio, se retrouvent face à face au tribunal de Class Action avec des idées diamétralement opposées. Deux ans plus tard, le même Gene Hackman donnait la réplique à un jeune avocat du nom de Tom Cruise dans The Firm. En effet, le jeune acteur combattait une firme aux procédés pas très catholiques. Un thriller tellement captivant qu'une adaptation en séries a été reprise par la chaîne NBC avec Josh Lucas dans le rôle de Mitchell Mc Deere. Ce même Tom Cruise qui, en 1992, jouait un des enquêteurs envoyés dans une base maritime pour inspecter à propos d'un meurtre. Propulsé dans le monde hermétique de A Few Good Men, il fallait néanmoins que justice soit faite.
Un autre « avocatillon » fera du chemin sur la voie de la loi. Il s'agit de Matthew Mc Conaughey, qui reprend son rôle de justicier honnête défendant les droits des faibles et des opprimés. Devenu célèbre en 1996 pour son rôle de Jack Brigance, parti en combat contre les ambitions politiques du procureur Rufus Buckley et les traditions raciales du sud des États-Unis (avec la résurgence du Klu Klux Klan), l'acteur aux célèbres pectoraux revient en 2011 dans un registre complètement différent dans Lincoln Lawyer en Michael Haller, un avocat habile qui est prêt à tout pour faire gagner les criminels de bas étage qu'il défend.
Une autre affaire fait la une des écrans en 1993. Dans Philadelphia, Tom Hanks est Andrew Becket, un avocat au sommet de sa carrière, congédié par sa propre firme qui apprend qu'il est atteint de sida. Le procès commence avec un excellent Denzel Washington à la défense, qui donnerait envie à tout homme du barreau de prendre sa place.
Ces affaires qui ont enflammé le cinéma et les jurés durant les années 90 ont-elles lieu aujourd'hui ? Si les séries télévisées ont fini par adopter le thème de la justice en multipliant les avocats, procureurs et autres personnages de tribunaux, le cinéma se tourne de moins en moins vers ce genre. La réalité est dans la rue, et la justice au cinéma est devenue affaire classée.
À l'heure où le monde entier a les yeux braqués sur l'affaire DSK et in extenso sur la justice américaine, il nous revient à la mémoire des œuvres cinématographiques qui ont fait jurisprudence à l'écran. En effet, les avocats en robe noire tout comme les médecins en blouse blanche ont su attirer au fil des ans un public complètement accro aux plaidoiries. En 1991, un père...

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