Sepp Blatter et Michel Platini. Le président de l’UEFA n’exclut pas de prendre la place de Sepp Blatter à la tête de la FIFA à la fin du mandat du Suisse en 2015. Mais en attendant, Michel Platini souhaite d’abord mener à bien ses projets et, en premier lieu, le fair-play financier.
Michel Platini sera-t-il le patron du football international en 2015 ? Si, pour le moment, rien n'est dit, l'actuel président de l'UEFA n'exclut pas de prendre la tête de la FIFA, une fois le 4e mandat de Sepp Blatter terminé. « On se revoit dans trois ans »,
s'amusait-il à déclarer au cours d'un entretien.
Il précise qu'il est très sensible à toutes les histoires de corruption qui touchent les dirigeants de l'instance internationale, et plus généralement le monde du foot ces derniers temps : « Ce problème me touche particulièrement parce qu'il concerne le jeu et le joueur. Je veux que l'on trouve les moyens de protéger ce jeu-là. Avant, on envoyait nos propres inspecteurs, mais c'est devenu trop dangereux. Quand je suis arrivé à la tête de l'UEFA, j'ai demandé une police du sport européen. Il paraît que ce n'est pas possible, donc on va travailler pays par pays. »
Problèmes de calendrier
Mais le véritable fer de lance de Platini, c'est bien entendu le fair-play financier, qui prendra sa pleine mesure à partir de 2013 : « Quand l'ensemble des clubs européens affichent 1,2 milliard d'euros de déficit, on ne peut pas ne rien faire. Il n'y avait pas des centaines de millions d'euros dans le foot il y a trente ans et il y avait pourtant de belles finales. Ce n'est pas parce qu'un joueur gagne 14 millions qu'il joue mieux que s'il gagnait 3 millions. »
Enfin, l'ancien numéro 10 de l'équipe de France souhaite que les équipes nationales reprennent du galon. Cependant, il sait que la tâche ne lui sera pas rendue facile, notamment à cause des problèmes de calendrier : « Il faut arrêter de déconner et trouver un moyen de revaloriser les équipes nationales au moyen du calendrier. Même si c'est politiquement très compliqué. On essaye de faire des choses, mais les politiques nous emmerdent. » Il a même relancé le débat sur les joueurs binationaux, quelques semaines après la fameuse affaire des quotas : « Je pense que le débat sur les binationaux est un beau débat qui devait avoir lieu. Je n'ai pas la réponse, mais ce débat sur les binationaux doit continuer. » Il est toujours plus facile de pointer un problème que d'y apporter la solution.
s'amusait-il à déclarer au cours d'un entretien.
Il précise qu'il est très sensible à toutes les histoires de corruption qui touchent les dirigeants de l'instance internationale, et plus généralement le monde du foot ces derniers temps : « Ce problème me touche particulièrement parce qu'il concerne le jeu et le joueur. Je veux que l'on trouve les moyens de protéger ce jeu-là. Avant, on envoyait nos propres inspecteurs, mais c'est devenu trop dangereux. Quand je suis arrivé à la tête de l'UEFA, j'ai demandé une police du sport européen. Il paraît que ce n'est pas possible, donc on va travailler pays par pays. »
Problèmes de calendrier
Mais le véritable fer de lance de Platini, c'est bien entendu le fair-play financier, qui prendra sa pleine mesure à partir de 2013 : « Quand l'ensemble des clubs européens affichent 1,2 milliard d'euros de déficit, on ne peut pas ne rien faire. Il n'y avait pas des centaines de millions d'euros dans le foot il y a trente ans et il y avait pourtant de belles finales. Ce n'est pas parce qu'un joueur gagne 14 millions qu'il joue mieux que s'il gagnait 3 millions. »
Enfin, l'ancien numéro 10 de l'équipe de France souhaite que les équipes nationales reprennent du galon. Cependant, il sait que la tâche ne lui sera pas rendue facile, notamment à cause des problèmes de calendrier : « Il faut arrêter de déconner et trouver un moyen de revaloriser les équipes nationales au moyen du calendrier. Même si c'est politiquement très compliqué. On essaye de faire des choses, mais les politiques nous emmerdent. » Il a même relancé le débat sur les joueurs binationaux, quelques semaines après la fameuse affaire des quotas : « Je pense que le débat sur les binationaux est un beau débat qui devait avoir lieu. Je n'ai pas la réponse, mais ce débat sur les binationaux doit continuer. » Il est toujours plus facile de pointer un problème que d'y apporter la solution.
Michel Platini sera-t-il le patron du football international en 2015 ? Si, pour le moment, rien n'est dit, l'actuel président de l'UEFA n'exclut pas de prendre la tête de la FIFA, une fois le 4e mandat de Sepp Blatter terminé. « On se revoit dans trois ans », s'amusait-il à déclarer au cours d'un entretien.Il précise qu'il est très sensible à toutes les histoires de corruption qui...
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