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Sport

Plainte de la famille Puel

La famille de Claude Puel, en proie à l'hostilité de supporters de Lyon, a déposé plainte pour « injures et menaces de mort », après avoir découvert durant le week-end des tags menaçants sur les murs d'une résidence de la ville, a-t-on appris hier. « Puel je te hais, Puel je t'aurai » et « Puel démission », a-t-il été inscrit sur les murs bordant une résidence du 4e arrondissement de Lyon, où demeurent des joueurs du club de football et où a habité M. Puel. « Mes joueurs ont évolué dans un climat hostile », avait simplement commenté M. Puel à l'issue du match face à Caen (0-0), samedi, refusant de revenir avec précision sur ce climat houleux qui n'avait pas été anticipé par le club dans pareilles proportions. À la mi-journée, l'OL a produit un communiqué pour « s'élever avec force contre toutes les initiatives agressives, insultantes et pour certaines menaçantes, intervenues à l'intérieur comme à l'extérieur du stade, ces derniers jours à l'encontre de l'entraîneur général du club, Claude Puel, et de sa famille ». « L'Olympique lyonnais demande à tous ceux qui soutiennent le club d'inviter chacun à observer une attitude responsable et respectable, conformément à l'éthique et aux valeurs défendues par l'ensemble des membres du club. L'Olympique lyonnais rappelle qu'une telle situation est susceptible d'entraîner des poursuites judiciaires. »
Sous contrat jusqu'en 2012, Claude Puel va terminer une troisième saison sans titre à la tête de l'équipe lyonnaise. Ce bilan, ainsi que le style de jeu de l'équipe, sont contestés avec une violence croissante par plusieurs groupes de supporters. Cette saison, Jean-Michel Aulas a éteint deux incendies très menaçants, le premier après la défaite contre Saint-Étienne (0-1) en septembre dernier, le second après la déroute à Toulouse (0-2) au début du mois. Le président de l'OL était décrit, hier matin, très atteint par la situation de rupture avec son public.
La famille de Claude Puel, en proie à l'hostilité de supporters de Lyon, a déposé plainte pour « injures et menaces de mort », après avoir découvert durant le week-end des tags menaçants sur les murs d'une résidence de la ville, a-t-on appris hier. « Puel je te hais, Puel je t'aurai » et « Puel démission », a-t-il été inscrit sur les murs bordant une résidence...

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