« Mais ne vous y trompez pas. Le rempart ultime contre les agresseurs, les dictateurs et les terroristes au XXIe siècle, c'est la puissance coercitive qui trouve son expression dans la taille, la puissance et la portée mondiale de l'armée américaine », a ajouté M. Gates, qui doit laisser son poste à Leon Panetta, actuel directeur de la CIA, à la fin du mois de juin.
Le chef du Pentagone a par ailleurs expliqué qu'une armée robuste n'était pas uniquement nécessaire dans le cadre du conflit en Afghanistan, mais aussi pour « protéger les routes commerciales et l'approvisionnement en énergie ».
« Mais pour que tout cela soit réalité, l'armée américaine doit être correctement armée, entraînée et financée, et nous ne pouvons prendre cela pour acquis », a souligné M. Gates.
En 2010, le budget du Pentagone s'est élevé à quelque 663 milliards de dollars, de loin le budget de la défense le plus élevé au monde.
Mais les États-Unis font face à un déficit budgétaire faramineux et le président Barack Obama compte le réduire de 4 000 milliards de dollars cumulés sur 12 ans. Dans cette optique, le président américain a prévenu que la lutte contre les déficits ne devrait négliger aucun secteur, même les programmes d'assurance-maladie publics ou les dépenses militaires.
©AFP
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