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Culture - Commémoration

Mahler à l’honneur une deuxième année de suite pour le centenaire de sa mort

Le monde de la musique célèbre, demain mercredi 18 mai, le centenaire de la mort du compositeur autrichien Gustav Mahler (1860-1911), un an après le 150e anniversaire de sa naissance, un compositeur connu de son vivant surtout en tant que chef d'orchestre, avant d'être salué comme un maillon entre le romantisme du XIXe siècle et l'ère moderne.

Admiré aujourd'hui comme l'un des compositeurs les plus importants, il a notamment influencé ses compatriotes Alban Berg et Arnold Schönberg et le Russe Dimitri Chostakovitch.
Né en 1860 à Kalischt, dans la Bohême de l'Empire austro-hongrois des Habsbourg (aujourd'hui Kaliste en République tchèque), dans une famille d'aubergistes, il rejoint le conservatoire de Vienne à l'âge de 15 ans et y étudie le piano et la composition.
Disciple du compositeur autrichien Anton Bruckner, il embrasse la carrière de chef d'orchestre, devenant avec ses prestations aux opéras de Budapest puis Hambourg l'un des plus renommés de son temps. En 1897 vient la consécration comme directeur artistique de l'Opéra de Vienne. Mahler y innove avec une forme plus moderne de mise en scène des opéras et s'assure les meilleurs chanteurs de l'époque.
Dix ans plus tard, sur fond de tensions internes et de tendances antisémites, Gustav Mahler, juif converti au catholicisme, quitte aux côtés de sa femme Alma Vienne pour New York, où il dirigera le Metropolitan Opera puis l'orchestre philharmonique de la ville.
Il revient à Vienne, malade, en 1911 et décède dans la capitale impériale peu après.
Mahler laisse derrière lui une œuvre concentrée sur les lieder - Le Chant de la terre (1908) - et les symphonies - neuf, plus une dixième inachevée - ce qui en fait un habitué des répertoires des grands orchestres, mais à partir de la seconde moitié du XXe siècle seulement.
«Mon heure viendra!», disait-il. Il faudra attendre les années 1960 et 70 pour que les chefs d'orchestre Leonard Bernstein et Bernard Haitink imposent ses œuvres.
À la même époque, le metteur en scène italien Luchino Visconti a immortalisé auprès du grand public l'Adagietto de la 5e Symphonie dans son film Mort à Venise (1971).
Parmi les concerts organisés en hommage au compositeur, l'Orchestre philharmonique de Vienne, sous la baguette de l'Italien Daniele Gatti, interprétera mercredi au Staatsoper la 9e
Symphonie.
À Paris, jusqu'au 29 mai, le Musée d'Orsay consacre une exposition à la vie du musicien.
La chaîne de télévision franco-allemande «Arte» diffuse deux documentaires, Mahler, autopsie d'un génie d'Andy Sommer le 18 et Alles Walzer. À chacun son bal, le 29. La clôture du Festival international Mahler, qui se tient jusqu'au 29 mai à Leipzig (est de l'Allemagne), où Mahler a passé deux ans, sera également retransmise par la chaîne.
La ville tchèque de Jihlava, où a grandi le jeune Mahler, organise pendant un mois des festivités.
Enfin, le prestigieux Festival de Salzbourg a mis au programme cet été une série de concerts dédiés à Mahler, dont l'un dirigé par le compositeur et chef d'orchestre français Pierre Boulez.
Sites Internet :
- Mahler au Festival de Salzbourg (en anglais) :
www.salzburgerfestspiele.at/concert/mahler-szenen-2011
- Festival Mahler de Leipzig (en anglais): www.mahler-2011.de/en
- Festival Mahler de Jihlava (en anglais): www.mahler2000.cz/en
Admiré aujourd'hui comme l'un des compositeurs les plus importants, il a notamment influencé ses compatriotes Alban Berg et Arnold Schönberg et le Russe Dimitri Chostakovitch.Né en 1860 à Kalischt, dans la Bohême de l'Empire austro-hongrois des Habsbourg (aujourd'hui Kaliste en République tchèque), dans une famille d'aubergistes, il rejoint le conservatoire de Vienne à l'âge de 15 ans...

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