Et voilà, rebelote et dix de der ! Vettel s'amuse et les autres pleurent.
93 points sur 100 possibles et 4 poles en 4 courses. Difficile de faire mieux.
Je me retrouve dans l'obligation de rectifier mes dires du « Paddock » daté de 14 avril : ce ne sont pas des miettes que Vettel va laisser aux autres, mais de la poussière. Et plus exactement 18 points par GP. Comme l'a annoncé Button, complètement dépité, « nous courrons tous pour la deuxième place ».
Et quand on voit la tronche de la concurrence, je crois bien qu'elle commence à se réjouir de conquérir cette deuxième marche du podium, synonyme désormais de quasi-victoire...
Il est déjà bien loin le temps où Red Bull, pourtant présente sur les grilles de F1 depuis seulement 2005, passait pour une équipe de second plan, avec sa bande de fêtards, de pom-pom girls et de mobile-homes en boule de disco. Maintenant, les pilotes RB enfoncent le clou en quittant les qualifications à 3 minutes de la fin de la séance !
Blasé et trop imbu de lui même le « baby Schumi » ? Ou tout simplement conscient de la supériorité de son pilotage et de sa monture ?
Avec de nombreuses nouveautés techniques, les MP4, 150° Italia et autres W02 devaient se rapprocher des RB7. Ce fut un demi-camouflet.
Certes, il n'y a pas de doutes qu'Alonso et sa Ferrari soient revenus à un niveau respectable. Idem pour Mercedes. McLaren, elle, est passée à côté de la plaque ce week-end, avec un Hamilton méconnaissable.
Pas suffisant, direz-vous. En tout cas certainement pas suffisant pour que la fin du championnat soit aussi disputée que celle de 2010.
Oui, mais voilà.
On oublie qu'il reste, et restera jusqu'à la fin de la saison, un pilote à qui on ne pourra décidément pas tolérer son manque de réussite. Dans le baquet de l'autre RB7, Webber est en effet le seul à pouvoir contester la suprématie de l'Allemand.
Et pour le moment, l'Australien s'accroche autant qu'il peut et se contente de limiter la casse. Dans le cas où le réveil de Ferrari, McLaren, Mercedes et Lotus Renault tarde à pointer, tous les espoirs des « anti-Vettel » reposent donc sur les épaules de Webber.
Sur le circuit de Catalunya, on croise les doigts pour que le spectacle ne se joue pas uniquement dans les rétros du leader du championnat.
Sinon, bonjour tristesse.
guy.salme@lorientlejour.com
93 points sur 100 possibles et 4 poles en 4 courses. Difficile de faire mieux.
Je me retrouve dans l'obligation de rectifier mes dires du « Paddock » daté de 14 avril : ce ne sont pas des miettes que Vettel va laisser aux autres, mais de la poussière. Et plus exactement 18 points par GP. Comme l'a annoncé Button, complètement dépité, « nous courrons tous pour la deuxième place ».
Et quand on voit la tronche de la concurrence, je crois bien qu'elle commence à se réjouir de conquérir cette deuxième marche du podium, synonyme désormais de quasi-victoire...
Il est déjà bien loin le temps où Red Bull, pourtant présente sur les grilles de F1 depuis seulement 2005, passait pour une équipe de second plan, avec sa bande de fêtards, de pom-pom girls et de mobile-homes en boule de disco. Maintenant, les pilotes RB enfoncent le clou en quittant les qualifications à 3 minutes de la fin de la séance !
Blasé et trop imbu de lui même le « baby Schumi » ? Ou tout simplement conscient de la supériorité de son pilotage et de sa monture ?
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Après un tour de chauffe de trois GP suivis de trois semaines de break, McLaren, Ferrari, Mercedes et Lotus Renault pensaient qu'Istanbul pourrait marquer l'heure d'une (petite) reconquête. Avec de nombreuses nouveautés techniques, les MP4, 150° Italia et autres W02 devaient se rapprocher des RB7. Ce fut un demi-camouflet.
Certes, il n'y a pas de doutes qu'Alonso et sa Ferrari soient revenus à un niveau respectable. Idem pour Mercedes. McLaren, elle, est passée à côté de la plaque ce week-end, avec un Hamilton méconnaissable.
Pas suffisant, direz-vous. En tout cas certainement pas suffisant pour que la fin du championnat soit aussi disputée que celle de 2010.
Oui, mais voilà.
On oublie qu'il reste, et restera jusqu'à la fin de la saison, un pilote à qui on ne pourra décidément pas tolérer son manque de réussite. Dans le baquet de l'autre RB7, Webber est en effet le seul à pouvoir contester la suprématie de l'Allemand.
Et pour le moment, l'Australien s'accroche autant qu'il peut et se contente de limiter la casse. Dans le cas où le réveil de Ferrari, McLaren, Mercedes et Lotus Renault tarde à pointer, tous les espoirs des « anti-Vettel » reposent donc sur les épaules de Webber.
Sur le circuit de Catalunya, on croise les doigts pour que le spectacle ne se joue pas uniquement dans les rétros du leader du championnat.
Sinon, bonjour tristesse.
guy.salme@lorientlejour.com
Et voilà, rebelote et dix de der ! Vettel s'amuse et les autres pleurent.93 points sur 100 possibles et 4 poles en 4 courses. Difficile de faire mieux.Je me retrouve dans l'obligation de rectifier mes dires du « Paddock » daté de 14 avril : ce ne sont pas des miettes que Vettel va laisser aux autres, mais de la poussière. Et plus exactement 18 points par GP. Comme l'a annoncé Button,...