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Lifestyle - Événement

« Takreem », faire la fierté de 350 millions d’arabes

Pour sa deuxième édition, la remise du prix Takreem a eu lieu à Qatar sous le patronage de Son Altesse cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani.

Les lauréats, posant avec Ricardo Karam (à droite), après la remise des prix.

L'objectif initial est plus que jamais d'actualité : honorer des personnes ou des institutions arabes extraordinaires dans leur action ou leur œuvre, et de partager cette fierté avec le monde entier. Pour ce faire, les membres de la communauté de Takreem se sont attelés durant une année à sélectionner les lauréats potentiels dans les 11 catégories du Takreem Arab Achievement Award. Après une sélection qui s'est faite en deux phases, un jury international s'est chargé de choisir les lauréats. Prestigieux jury composé cette année de la reine Noor de Jordanie, de Lakhdar Brahimi, Mohammad el-Baradeï, Hanane Achrawi, Carlos Ghosn et Raja Sidawi. 12 lauréats qui ont contribué à « faire la fierté de 350 millions d'Arabes », comme le souligne le slogan du prix Takreem 2011.
Après le Liban, l'an dernier, Qatar représentait la destination culturelle arabe idéale pour y réunir des personnalités venues des plus grandes capitales du monde. Et l'Opera House, situé au village culturel de Katara, le théâtre idéal pour convier tout ce beau monde à une soirée exceptionnelle.
L'homme derrière cette initiative, le producteur et célèbre animateur de télévision Ricardo Karam, en a donné le coup d'envoi, en précisant l'importance que revêt ce prix, cette année précisément, dans un paysage arabe qui change et des pays qui se battent pour la liberté. Animé par la rayonnante Laila al-Shaikhli, star de la télévision al-Jazira, l'évènement, bénéficiant d'une importante couverture média, a vu défiler des visages politiques, artistiques, mondains, des hommes d'affaires et des princesses. Des projections-biographies des lauréats ont accompagné la remise des prix, faite par Hoda Kaano, Marcel Khalifé, Sultan al-Harthi, Mona Jarudi ou encore Yasma Fuleihan, avec, pour certains, de grands moments d'émotion.

Un palmarès diversifié
La catégorie « Actes humanitaires et œuvres de charité » a été remportée par Suad Juffali (Arabie saoudite). Directrice générale de la Fondation Ahmad Juffali, fondatrice et membre du comité du Help Center et de nombreuses associations caritatives et culturelles, son action a permis la réhabilitation d'enfants handicapés et l'amélioration de la qualité de vie des femmes et des enfants.
Le prix Takreem de la « Femme Arabe de l'année » a été décerné à la journaliste, activiste et femme de lettres tunisienne Souhayr Belhassen. Très impliquée dans le combat pour les droits de l'homme, très concernée par le statut des femmes en Tunisie, elle a été élue en 2007 à la tête de la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH).
Pour son opposition à la guerre en Irak en 2003, la guerre au Liban en juillet 2006 et de nombreux conflits dans le monde, le britannique George Galloway, député du Labour Party pendant 23 ans, fondateur de Stop the War coalition et Viva Palestine, a remporté le prix Takreem de la « Contribution internationale exceptionnelle à la société arabe ».
Dans la catégorie « Excellence en éducation », le Elham Community (Palestine) s'est distingué par son action qui vise à améliorer l'environnement éducatif et social des écoles palestiniennes.
Le prix du « Jeune entrepreneur » a été remporté par Samar Muhareb (Jordanie), qui a fondé le Legal Aid et le dirige. Et qui apporte son savoir et son aide aux communautés défavorisées, notamment dans le domaine des droits de l'homme.
L'ONG Nature Iraq, qui se charge de protéger, restaurer et préserver le patrimoine irakien, a gagné le trophée du « Développement écologique durable ». L'« Accomplissement scientifique et technologique » a été remis à Mujid Kazimi (Palestine), professeur de génie mécanique et nucléaire à MIT et spécialiste dans ces domaines pointus. Mohammad Ghani, célèbre sculpteur irakien, a été distingué pour son « Excellence culturelle » depuis plus de 60 ans. Enfin, Ghanim ben Saad al-Saad, à la tête du holding éponyme, à Qatar, a remporté le prix Takreem pour sa « Direction remarquable d'entreprises ».
Aux traditionnelles catégories est venue s'ajouter en 2001 celle, incontournable actuellement, de la « Promotion de la paix », remportée par le Arab Youth Movement. Ce mouvement pacifique qui a osé briser les chaînes du silence et de la soumission, en Tunisie d'abord, puis en Égypte et dans les autres capitales arabes, dans un véritable printemps plein d'espoirs.
Cette année, un prix spécial a été créé pour rendre hommage à deux personnalités au parcours exceptionnel : Helen Thomas et le regretté Hassib Sabbagh. De parents libanais, née aux États-Unis en 1920, Helen Thomas, la doyenne des correspondants accrédités à la Maison-Blanche, est devenue une véritable icône pour sa détermination et sa franchise. Elle a connu une carrière journalistique exceptionnelle, qui a couvert les mandats de tous les chefs d'État, de Kennedy à Obama. Hassib Sabbagh était un homme d'affaires visionnaire, philanthrope et un grand pacifiste. Sa généreuse flamme s'est éteinte en 2010.
La cérémonie a été suivie par un dîner de gala. Les invités sont repartis, certains heureux d'avoir découvert tous ces talents, et les autres tout simplement fiers d'être arabes. Mission accomplie.
L'objectif initial est plus que jamais d'actualité : honorer des personnes ou des institutions arabes extraordinaires dans leur action ou leur œuvre, et de partager cette fierté avec le monde entier. Pour ce faire, les membres de la communauté de Takreem se sont attelés durant une année à sélectionner les lauréats potentiels dans les 11 catégories du Takreem Arab Achievement Award....
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