L'accord, qui porte sur un fonds de dédommagement de 400 millions de dollars (environ 270 millions d'euros), a été approuvé par la majorité des 226 députés présents. Les députés du parti du chef radical chiite Moqtada al-Sadr avaient cependant quitté les lieux au moment où la question allait être soumise au vote.
Pendant les mois qui ont séparé l'invasion du Koweït par les forces irakiennes en août 1990 à la libération de l'émirat par une coalition constituée autour des Etats-Unis en février 1991, des ressortissants étrangers, en particulier américains, ont été arrêtés par les forces irakiennes.
Ils ont parfois été utilisés comme boucliers humains, et certains affirment avoir été maltraités et torturés pendant leur détention.
L'ambassade des Etats-Unis a salué le vote du Parlement comme "un pas important dans notre relation bilatérale et dans nos efforts pour rejeter dans le passé le terrible héritage du régime de Saddam", selon un porte-parole.
Cet accord de dédommagement s'inscrit dans le cadre des efforts destinés à sortir l'Irak du "régime du Chapitre VII de la charte des Nations unies", qui considère le pays comme une menace pour la sécurité internationale.
Vingt ans après l'invasion du Koweït, l'Irak continue de verser 5% de ses revenus pétroliers à un fonds de réparation pour l'émirat.
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