L'Iran et l'Irak ont signé un accord d'extradition lors d'une visite à Téhéran du ministre irakien de la Justice, Hassan al-Shamari, qui a répété que les Moudjahidine du peuple devaient quitter leur camp au nord de Bagdad, a rapporté lundi la presse.
"L'accord d'extradition prévoit de renvoyer dans leur pays d'origine les criminels ou les personnes condamnées qui ont fui leur pays pour qu'elles y soient jugées et purgent leur peine", a indiqué le site de la télévision d'Etat.
M. Shamari a par ailleurs réaffirmé lors de cette visite la "ferme décision" du gouvernement irakien d'expulser les membres de l'Organisation des Moudjahidine du peuple, principal groupe de l'opposition armée iranienne, du camp Ashraf, situé à 80 km au nord de Bagdad.
Quelque 3.500 militants de cette organisation qui a combattu aux côtés de l'armée irakienne de Saddam Hussein durant la guerre Iran-Irak (1980-88) sont notamment installés dans le camp d'Ashraf.
Ce camp a été le 8 avril le théâtre d'un raid de l'armée irakienne qui a fait au moins 34 morts, selon un bilan des Nations unies.
Les autorités irakiennes ont annoncé peu après que tous les Moudjahidine devraient quitter l'Irak avant fin 2011.
Le chef de l'autorité judiciaire iranienne, l'ayatollah Sadegh Larijani, a remercié le gouvernement irakien "pour son action contre les monafeghine" ("hypocrites", terme utilisé par les autorités iraniennes pour désigner les Moudjahidine), selon le site de la télévision.
Il n'a pas indiqué si Téhéran envisageait de faire valoir le nouvel accord d'extradition pour réclamer que Bagdad lui livre certains Moudjahidine réfugiés en Irak.
Depuis le renversement de l'ex-dictateur Saddam Hussein en 2003, l'Iran et l'Irak, deux pays chiites de la région, ont largement renforcé leurs relations politiques et économiques.
"L'accord d'extradition prévoit de renvoyer dans leur pays d'origine les criminels ou les personnes condamnées qui ont fui leur pays pour qu'elles y soient jugées et purgent leur peine", a indiqué le site de la télévision d'Etat.
M. Shamari a par ailleurs réaffirmé lors de cette visite la "ferme décision" du gouvernement irakien d'expulser les membres de l'Organisation des Moudjahidine du peuple, principal groupe de l'opposition armée iranienne, du camp Ashraf, situé à 80 km au nord de Bagdad.
Quelque 3.500 militants de cette organisation qui a combattu aux côtés de l'armée irakienne de Saddam Hussein durant la guerre Iran-Irak (1980-88) sont notamment installés dans le camp d'Ashraf.
Ce camp a été le 8 avril le théâtre d'un raid de l'armée irakienne qui a fait au moins 34 morts, selon un bilan des Nations unies.
Les autorités irakiennes ont annoncé peu après que tous les Moudjahidine devraient quitter l'Irak avant fin 2011.
Le chef de l'autorité judiciaire iranienne, l'ayatollah Sadegh Larijani, a remercié le gouvernement irakien "pour son action contre les monafeghine" ("hypocrites", terme utilisé par les autorités iraniennes pour désigner les Moudjahidine), selon le site de la télévision.
Il n'a pas indiqué si Téhéran envisageait de faire valoir le nouvel accord d'extradition pour réclamer que Bagdad lui livre certains Moudjahidine réfugiés en Irak.
Depuis le renversement de l'ex-dictateur Saddam Hussein en 2003, l'Iran et l'Irak, deux pays chiites de la région, ont largement renforcé leurs relations politiques et économiques.
L'Iran et l'Irak ont signé un accord d'extradition lors d'une visite à Téhéran du ministre irakien de la Justice, Hassan al-Shamari, qui a répété que les Moudjahidine du peuple devaient quitter leur camp au nord de Bagdad, a rapporté lundi la presse."L'accord d'extradition prévoit de renvoyer dans leur pays d'origine les criminels ou les personnes condamnées qui ont fui leur pays...
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