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Droits de l'Homme: l'Iran condamne les dernières sanctions de l'UE

Téhéran a condamné samedi les sanctions de l'Union européenne (UE) contre 32 responsables iraniens en raison de leur implication dans des violations des droits de l'Homme en Iran, qualifiant cette mesure de "deux poids deux mesures", rapporte le site de la radio-TV d'Etat.
"Cet acte, qui suit la politique américaine, est condamné (...) Il montre que l'Union européenne n'adopte pas (...) une politique indépendante", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Ramin Mehmanparast, cité par la radio-TV publique.
Il s'agit d'une mesure "inacceptable", avec "deux poids deux mesures", a-t-il ajouté.
"Ces mesures de l'Union européenne et de l'Amérique sont prises pour détourner l'attention de l'opinion publique des violations flagrantes et nombreuses des droits de l'Homme dans les pays occidentaux et dans la région, dont l'Irak et l'Afghanistan, et également des crimes commis par le régime sioniste contre les Palestiniens", a dit M. Mehmanparast.
L'UE a gelé mardi les avoirs et interdit de visa 32 responsables iraniens en raison de leur implication dans des violations des droits de l'Homme.
Les responsables iraniens sont pour l'essentiel des membres de l'appareil judiciaire ou des personnes "dont nous pensons qu'ils sont directement impliqués" dans la répression des militants de droits de l'Homme et d'opposants au régime iranien, a dit le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague.
La liste des 32 personnalités iraniennes visées par l'UE doit être publiée prochainement au Journal Officiel.
L'Iran est déjà cible de plusieurs trains de sanctions de l'UE du fait de son programme nucléaire.
En juillet 2010, les Européens avaient notamment adopté une palette de mesures transposant et allant au-delà de celles adoptées le 9 juin à l'ONU, du fait du refus de l'Iran de suspendre ses activités d'enrichissement d'uranium, derrière lesquelles l'Occident voit les prémices de l'arme atomique. Ce que Téhéran nie.
Fin septembre 2010, Washington avait sévi contre huit dirigeants iraniens qu'il accuse être responsables de violations "graves" des droits de l'homme.
Téhéran a condamné samedi les sanctions de l'Union européenne (UE) contre 32 responsables iraniens en raison de leur implication dans des violations des droits de l'Homme en Iran, qualifiant cette mesure de "deux poids deux mesures", rapporte le site de la radio-TV d'Etat."Cet acte, qui suit la politique américaine, est condamné (...) Il montre que l'Union européenne n'adopte pas (...) une...