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Lifestyle - People

William se marie dans un mois, mais l’Angleterre n’est pas encore en fête

On connaît la liste de mariage, le pâtissier, le carrosse : à un mois de la noce du prince William, le puzzle du mariage le plus couru de l'année prend forme au gré des informations savamment distillées, mais les Britanniques n'ont pas encore vraiment le cœur à la fête. « La frénésie médiatique suscitée aux États-Unis par ce mariage est sans commune mesure avec l'excitation perceptible jusqu'à présent » au Royaume-Uni, notait un éditorialiste dans le Sunday Times. CNN a ainsi prévu d'envoyer une équipe de 50 personnes. Les télés du monde entier, également sur le pied de guerre, ont réservé leurs faisceaux depuis des mois et les médias s'arrachent les interviews d'experts qui monnayent chèrement leurs services.
Depuis l'annonce du mariage, le palais de Buckingham a, il est vrai, entretenu le suspense avec un art consommé, tout en se gardant de prêter le flanc aux critiques sur des dépenses inconsidérées en temps de crise. Chaque semaine a apporté son lot de « révélations », alimentant la chronique : le carrosse qui emportera les jeunes mariés (le même que celui utilisé par Charles et Diana en 1981), le nom des témoins (le prince Harry et Philippa, la sœur de Kate), le nombre des invités (mais pas leur nom). Soit quelque 1 900 personnes, triées sur le volet, mais aussi, pour faire bonne mesure, de simples citoyens, dont le postier, le boucher et l'épicier du village de la mariée, aux dires des médias.
Ce furent ensuite l'annonce de la première visite officielle du couple cet été au Canada, la composition de l'orchestre pour la cérémonie à l'abbaye de Westminster, l'ouverture d'une liste de mariage sous forme de dons aux organisations humanitaires.
William et Kate Middleton, qui, protocole oblige, se fait maintenant appeler Catherine, ont aussi fait leurs premiers pas sur la scène officielle, baptisant un bateau, allant en Irlande du Nord.
La robe de la mariée est, en revanche, protégée comme un secret d'État et suscite les conjectures les plus folles dans les journaux.
Reste que les Britanniques, qui ont défilé en masse samedi contre l'austérité, semblent suivre pour l'instant ces préparatifs avec un certain détachement.
Une cuvée spéciale de bière a été lancée par un brasseur avisé et les pubs pourront fermer plus tard le 29 avril. Même les Middleton s'y sont mis, avec une gamme spéciale de vaisselle en carton lancée par l'entreprise familiale.
Le jour J, Londres attend 1,1 million de touristes, 600000 de plus qu'à l'ordinaire. Les réservations sur l'Eurostar ont bondi de plus de 30 %. Au total, les retombées économiques se chiffrent entre 570 et 680 millions d'euros, d'après les experts. Mais le jour férié accordé pour l'occasion aura un coût élevé. Reste un gros point noir : des fauteurs de trouble pourraient gâcher la fête, a averti Scotland Yard.
Par ailleurs, le prince William a enterré sa vie de garçon dans le plus grand secret, ont indiqué hier les services royaux. « L'enterrement de vie de garçon du prince William a eu lieu », a déclaré une porte-parole de Clarence House, résidence officielle du prince William à Londres. « Nous ne dirons pas où et quand », a ajouté la porte-parole, sans plus de commentaires. Selon le Daily Telegraph, la soirée s'est déroulée le week-end dernier dans la propriété privée d'un ami à l'extérieur de Londres. Elle n'a regroupé qu'une vingtaine de proches du prince, la plupart des amis d'enfance, dont Thomas Van Straubenzee, avec qui il était à l'école primaire.

(Source : AFP)
On connaît la liste de mariage, le pâtissier, le carrosse : à un mois de la noce du prince William, le puzzle du mariage le plus couru de l'année prend forme au gré des informations savamment distillées, mais les Britanniques n'ont pas encore vraiment le cœur à la fête. « La frénésie médiatique suscitée aux États-Unis par ce mariage est sans commune mesure avec...

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