Steve Mandanda pourrait bien fêter sa 14e sélection, histoire de faire souffler Hugo Lloris. En grande forme avec Marseille, la doublure du Lyonnais aurait ainsi l'occasion de se racheter, lui qui reste sur quelques performances quelconques en bleu, notamment la dernière, le 26 mai à Lens contre le Costa Rica (2-1), où sa responsabilité avait été engagée sur l'ouverture du score adverse.
Défense :
A priori, le sélectionneur ne devrait pas toucher à sa charnière Mexès-Rami. En net progrès, le duo a malgré tout encore besoin de se rôder et d'affronter des attaquants d'une autre valeur que les modestes Luxembourgeois.
Sur les côtés, secteurs moins sensibles, des changements pourraient en revanche se produire. À gauche, Evra, dont le retour n'a pas été totalement convaincant vendredi et qui sera sans doute chahuté par le Stade de France, pourrait céder sa place à Clichy. Le Gunner a débuté l'ère Laurent Blanc en tant que n° 1 avant de dégringoler dans la hiérarchie en étant dépassé par Abidal puis Evra. En cas de titularisation, il jouera une carte importante.
À droite, Blanc a le choix entre reconduire le n° 1 Sagna, solide au Luxembourg, ou relancer Réveillère, qui avait parfaitement suppléé l'ancien Auxerrois, blessé, le 9 octobre face à la Roumanie (2-0).
Milieux de terrain :
La saison morne de Bordeaux a coûté cher à Alou Diarra, absent du onze de départ au Luxembourg et remplacé par Mvila en tant que sentinelle devant la défense. Mais le Bordelais, qui a le profil pour être le capitaine des Bleus et reste très apprécié de Blanc, pourrait de nouveau avoir sa chance et faire d'une pierre deux coups en récupérant une place de titulaire et son brassard, confié à Nasri, vendredi.
Mais qui évoluera à ses côtés ? Blanc a le choix entre associer le Bordelais à Mvila, comme contre la Roumanie et le Brésil (1-0, le 9 février en amical), ou miser sur un milieu de techniciens avec le duo Gourcuff-Nasri, décevant au Luxembourg mais prometteur sur le papier. Contre des Croates qui ne fermeront pas le jeu, au contraire des joueurs du Grand Duché, les deux joueurs pourraient avoir plus d'espaces pour s'exprimer. C'est ce casting qui avait permis de terrasser l'Angleterre (2-1), le 17 novembre à Wembley. Malgré le but inscrit vendredi, Gourcuff a encore besoin de temps de jeu pour dissiper les doutes soulevés par sa piètre saison lyonnaise et justifier la confiance de Blanc.
En ce qui concerne les milieux offensifs, la question est de savoir si le sélectionneur voudra épargner Ribéry des quolibets du public du Stade de France. Le joueur du Bayern Munich a déclaré dimanche sur TF1 qu'il s'attendait à être la cible des sifflets.
Il est probable que Blanc veuille faire un état des lieux de ses troupes offensives et revoir par exemple Ménez, passeur décisif pour Benzema face au Brésil. Dans ce cas, le Romain occuperait le côté droit et Ribéry pourrait se retrouver sur son aile gauche fétiche. Au Luxembourg, le Bavarois a été transfiguré une fois décalé à gauche en fin de match.
Malouda, transparent en équipe de France depuis l'arrivée de Laurent Blanc aux commandes, serait alors sacrifié. Mais le sélectionneur alimenterait ainsi lui-même le débat sur le positionnement de Ribéry et de Malouda, relancé depuis vendredi. En a-t-il vraiment envie ?
Attaquants :
Il ne devrait pas y avoir de surprise au poste d'avant-centre. Benzema, meilleur buteur de l'ère Blanc (4 buts) et dans une forme resplendissante au Real Madrid, est indiscutable et a de très fortes chances de débuter, quitte à céder rapidement sa place à Gameiro, Rémy ou Hoarau. Benzema marche sur l'eau et a faim de buts en ce moment. Autant en profiter.
(Source : AFP)
Défense :
A priori, le sélectionneur ne devrait pas toucher à sa charnière Mexès-Rami. En net progrès, le duo a malgré tout encore besoin de se rôder et d'affronter des attaquants d'une autre valeur que les modestes Luxembourgeois.
Sur les côtés, secteurs moins sensibles, des changements pourraient en revanche se produire. À gauche, Evra, dont le retour n'a pas été totalement convaincant vendredi et qui sera sans doute chahuté par le Stade de France, pourrait céder sa place à Clichy. Le Gunner a débuté l'ère Laurent Blanc en tant que n° 1 avant de dégringoler dans la hiérarchie en étant dépassé par Abidal puis Evra. En cas de titularisation, il jouera une carte importante.
À droite, Blanc a le choix entre reconduire le n° 1 Sagna, solide au Luxembourg, ou relancer Réveillère, qui avait parfaitement suppléé l'ancien Auxerrois, blessé, le 9 octobre face à la Roumanie (2-0).
Milieux de terrain :
La saison morne de Bordeaux a coûté cher à Alou Diarra, absent du onze de départ au Luxembourg et remplacé par Mvila en tant que sentinelle devant la défense. Mais le Bordelais, qui a le profil pour être le capitaine des Bleus et reste très apprécié de Blanc, pourrait de nouveau avoir sa chance et faire d'une pierre deux coups en récupérant une place de titulaire et son brassard, confié à Nasri, vendredi.
Mais qui évoluera à ses côtés ? Blanc a le choix entre associer le Bordelais à Mvila, comme contre la Roumanie et le Brésil (1-0, le 9 février en amical), ou miser sur un milieu de techniciens avec le duo Gourcuff-Nasri, décevant au Luxembourg mais prometteur sur le papier. Contre des Croates qui ne fermeront pas le jeu, au contraire des joueurs du Grand Duché, les deux joueurs pourraient avoir plus d'espaces pour s'exprimer. C'est ce casting qui avait permis de terrasser l'Angleterre (2-1), le 17 novembre à Wembley. Malgré le but inscrit vendredi, Gourcuff a encore besoin de temps de jeu pour dissiper les doutes soulevés par sa piètre saison lyonnaise et justifier la confiance de Blanc.
En ce qui concerne les milieux offensifs, la question est de savoir si le sélectionneur voudra épargner Ribéry des quolibets du public du Stade de France. Le joueur du Bayern Munich a déclaré dimanche sur TF1 qu'il s'attendait à être la cible des sifflets.
Il est probable que Blanc veuille faire un état des lieux de ses troupes offensives et revoir par exemple Ménez, passeur décisif pour Benzema face au Brésil. Dans ce cas, le Romain occuperait le côté droit et Ribéry pourrait se retrouver sur son aile gauche fétiche. Au Luxembourg, le Bavarois a été transfiguré une fois décalé à gauche en fin de match.
Malouda, transparent en équipe de France depuis l'arrivée de Laurent Blanc aux commandes, serait alors sacrifié. Mais le sélectionneur alimenterait ainsi lui-même le débat sur le positionnement de Ribéry et de Malouda, relancé depuis vendredi. En a-t-il vraiment envie ?
Attaquants :
Il ne devrait pas y avoir de surprise au poste d'avant-centre. Benzema, meilleur buteur de l'ère Blanc (4 buts) et dans une forme resplendissante au Real Madrid, est indiscutable et a de très fortes chances de débuter, quitte à céder rapidement sa place à Gameiro, Rémy ou Hoarau. Benzema marche sur l'eau et a faim de buts en ce moment. Autant en profiter.
(Source : AFP)
Steve Mandanda pourrait bien fêter sa 14e sélection, histoire de faire souffler Hugo Lloris. En grande forme avec Marseille, la doublure du Lyonnais aurait ainsi l'occasion de se racheter, lui qui reste sur quelques performances quelconques en bleu, notamment la dernière, le 26 mai à Lens contre le Costa Rica (2-1), où sa responsabilité avait été engagée sur l'ouverture du score...
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