Le chargé d'affaires de Bahreïn a été convoqué au ministère iranien des Affaires étrangères pour se voir signifier qu'un diplomate de son ambassade devrait partir, précise-t-elle.
Ramin Mehmanparast, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a qualifié d'"illogique" et d'"incompréhensible" l'expulsion du chargé d'affaires iranien à Bahreïn.
"Il a été prié de partir. L'ambassadeur d'Iran était parti auparavant. C'est dû aux tensions entre les deux pays", avait-on déclaré un peu plus tôt de source diplomatique à Manama.
L'Iran, pays phare de l'islam chiite, avait critiqué la décision de la monarchie sunnite bahreïnie de faire appel à des troupes saoudiennes pour mater la révolte de la majorité chiite du pays en cours depuis plusieurs semaines.
En Irak, le journal chiite Al Baïna a appelé dimanche au boycottage des produits saoudiens et d'autres pays du Golfe soutenant la répression de l'opposition chiite bahreïnie.
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