Rechercher
Rechercher

Sport

Le Barça en manque de réalisme, un comble !

Le FC Barcelone a largement dominé Arsenal en 8e de finale aller de la Ligue des champions, mais s'est pourtant incliné 2-1 à Londres : la faute à un manque criant de réalisme et à l'exploitation par les Gunners de l'arme de la contre-attaque, prenant à revers son jeu offensif.
La leçon infligée par l'équipe anglaise demeure toute relative : le but inscrit à l'extérieur par les Catalans leur permet d'aborder le match retour le 8 mars en position légèrement favorable.
Mais cette défaite, après le nul concédé chez le modeste Sporting Gijon (1-1) samedi dernier, résonne comme une alerte. « Nous ne sommes pas favoris, mais nous croyons en notre chance, s'est félicité Arsène Wenger. Nous savons depuis ce soir que nous pouvons les battre, contrairement à l'année dernière. »
Encore nanti de 61 % de possession de balle, le Barça a pourtant déroulé son jeu traditionnel. « De manière générale, je suis content de la manière, même si je n'aime pas le résultat », a résumé Josep Guardiola.
Mais la manière s'avère frustrante quand elle ne se traduit pas au tableau d'affichage : l'unique but, marqué par Villa (26e), était bien un minimum au vu de la supériorité affichée. Messi, s'il a donné la passe décisive à l'Espagnol, a aussi raté de nombreuses occasions, par manque de justesse ou d'inspiration (et son compteur reste d'ailleurs bloqué à zéro en terre anglaise), ou butant sur un impeccable Szczesny dans les buts londoniens, pour sa première en Ligue des champions.
De quoi aviver les regrets, comme l'a reconnu Xavi sans fard : « C'était le genre de match qu'il fallait tuer et nous partons un peu contrariés par le résultat, a-t-il dit. C'était le Barça avec sa personnalité, et c'est dommage qu'on n'ait pas converti cette supériorité. »
« On a fait un grand match, on a attaqué, il fallait juste convertir les occasions, c'est ce qu'il y a de plus dur », a relayé Guardiola, presque aphone à force d'avoir crié au bord du terrain et dont la mine affectée contrastait avec l'allégresse de la veille.
A contrario, le soulagement se lisait sur les visages des Gunners, comme le défenseur central Djourou l'avouait : « On a souffert, on a dû défendre une bonne partie du match parce qu'ils ont eu beaucoup d'occasions, mais l'équipe a montré du caractère, des ressources énormes pour gagner ce match. » Manque de réalisme, mais aussi baisse physique dans le dernier quart d'heure, comme la saison dernière, lorsque les Catalans s'étaient fait remonter deux buts à l'Emirates Stadium (2-2) en quart de finale aller de la C1.
« On sait qu'ils baissent de pied en fin de match, on ne peut pas tenir 90 minutes à un tel niveau », a d'ailleurs observé Nasri. Car habituellement, le Barça a quelques buts d'avance avant d'aborder le « money time », ce qui a de quoi décourager les adversaires... Arsenal a essayé de reprendre le contrôle des opérations dans ce dernier quart d'heure mais s'est imposé sur des contre-attaques fulgurantes, prenant à revers une équipe dont le pressing haut implique de grands risques défensifs. Et les Gunners ont su profiter du point faible barcelonais : Maxwell. C'est sur son côté que Nasri se promène avant de délivrer son centre en retrait pour Arshavin et le but de la victoire. Le Brésilien a beaucoup souffert face à la vivacité de Walcott. Piqué sera suspendu au match retour et Abidal devra à nouveau glisser dans l'axe, ce qui donnera une seconde chance à Maxwell. Et à Arsenal ?
Le FC Barcelone a largement dominé Arsenal en 8e de finale aller de la Ligue des champions, mais s'est pourtant incliné 2-1 à Londres : la faute à un manque criant de réalisme et à l'exploitation par les Gunners de l'arme de la contre-attaque, prenant à revers son jeu offensif.La leçon infligée par l'équipe anglaise demeure toute relative : le but inscrit à l'extérieur...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut