Rechercher
Rechercher

Actualités

Nasrallah : Le Hezbollah n'exclura aucun partenaire du gouvernement

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a affirmé dimanche, lors d'une intervention télévisée que l'opposition n'exclura aucun parti politique du gouvernement au cas où leur candidat au poste de Premier ministre s'assure du soutien d'une majorité au parlement lors des consultations.

Pour dissiper toute illusion, nous, dans l'opposition, rechercherons un gouvernement de partenariat, a dit Nasrallah. /

"Si le futur PM sera du camp de l'opposition, nous l'exhorterons à former un gouvernement d'union nationale" a-t-il assuré.
"Pour dissiper toute illusion(...), nous, dans l'opposition, rechercherons un gouvernement de partenariat si (notre) candidat obtient une majorité au parlement. Nous ne préconisons pas un gouvernement fondé sur un seul camp, nous ne préconisons pas d'exclure quelque parti politique que ce soit", a dit Nasrallah.
Le Liban est plongé dans la crise depuis que les 11 ministres du Hezbollah et de ses alliés ont démissionné à la mi-janvier, provoquant la chute du gouvernement du Premier ministre Saad Hariri.

Au sujet du tribunal international, Nasrallah a affirmé que le procureur du TSL Daniel Bellemare n'avait pas auparavant dénoncé les fuites précédentes du TSL, celles de l'article de Der Spiegel et celles du reportage de la télévision canadienne, vu que ces documents servaient l'intérêt du TSL et qui est de viser le Hezb.
Nasrallah a soulginé que la "résistance noble et honnête est victime d'un assassinat politique au profit d'Israël et certaines parties accélèrent cette volonté d'assassinat". "Nous devons coopérer ensemble pour surmonter cette période délicate au Liban" a -t-il conclu.

Hassan Nasrallah, qui s'exprimait sur un ton conciliant, n'a pas annoncé qui serait le candidat de son bloc mais il a assuré qu'Omar Karamé, déjà deux fois Premier ministre, était le premier choix.
"Omar Karamé m'a contacté et nous a remerciés mais il a dit qu'il était âgé, qu'il n'était pas en très bonne santé et qu'il préférait que nous trouvions un autre candidat", a dit le chef du Hezbollah.

Vendredi, le chef du PSP Walid Joumblatt a annoncé que son groupe, qui compte 11 élus, appuierait le Hezbollah lors des consultations qu'entamera lundi le président Michel Sleiman en vue de former un nouveau gouvernement.
Le soutien du bloc conduit par Joumblatt devrait assurer au Hezbollah et à ses alliés la majorité au parlement et conduire le président libanais à charger le sunnite Omar Karamé de former le prochain gouvernement.
Karamé, originaire de Tripoli dans le nord du Liban, a été deux fois Premier ministre. Il avait démissionné deux semaines après l'assassinat de Rafic Hariri, le père de Saad, en février 2005, alors que le pays était secoué par des grèves et des manifestations antisyriennes.

"Si le futur PM sera du camp de l'opposition, nous l'exhorterons à former un gouvernement d'union nationale" a-t-il assuré."Pour dissiper toute illusion(...), nous, dans l'opposition, rechercherons un gouvernement de partenariat si (notre) candidat obtient une majorité au parlement. Nous ne préconisons pas un gouvernement fondé sur un seul camp, nous ne préconisons pas d'exclure...