Soutenu par l'Iran, le Hezbollah prendrait ainsi le contrôle "non pas d'une entité terroriste, mais d'un État souverain, de son armée, de sa police et de ses forces de sécurité", a ajouté le vice-Premier ministre.
La radio publique a pour sa part indiqué que le Premier ministre Benjamin Netanyahu devait procéder dimanche, à l'issue du conseil des ministres, à des consultations "au sein d'un forum restreint" sur l'évolution de la situation au Liban, sans donner d'autres précisions.
Un porte-parole de M. Netanyahu s'est refusé à démentir ou confirmer la tenue de cette réunion.
Selon M. Shalom, l'Iran utilise le Hezbollah dans "une stratégie qui vise à créer de nouveau un empire perse en développant l'arme nucléaire, en prenant le contrôle du Moyen Orient, et des ressources pétrolières tout en fomentant des révolutions contre les régimes en place".
Onze ministres du camp du Hezbollah ont démissionné le 12 janvier du gouvernement d'union libanais, provoquant sa chute, à l'issue d'une épreuve de force avec le camp du Premier ministre Saad Hariri au sujet du tribunal de l'ONU chargé d'identifier et de juger les assassins du dirigeant Rafic Hariri, père de Saad.
Le puissant mouvement chiite est opposé à un nouveau mandat de Saad Hariri, mais ce dernier a confirmé jeudi sa candidature "en dépit des intimidations".
La Jordanie, l'Égypte et la France ont appelé samedi à préserver la stabilité du Liban.
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