Face à cette polémique et au risque juridique, Goldman Sachs avait annoncé lundi qu'il renonçait à placer des actions Facebook auprès de clients américains, au risque de mécontenter nombre d'entre eux.
"La transaction a consisté en deux parties: une offre sursouscrite aux clients hors États-Unis, au sein d'un fonds qui a investi 1 milliard de dollars dans des actions Facebook ordinaires", indique le communiqué.
L'autre opération a été effectuée en décembre. L'actionnaire de Facebook "Digital Sky Technologies (DST), Goldman Sachs et un fonds géré par Goldman Sachs ont investi 500 millions de dollars dans d'autres actions ordinaires pour la même valorisation", détaille le communiqué.
Les médias américains ont révélé début janvier que Goldman Sachs avait injecté 450 millions de dollars dans Facebook et que la société d'investissement russe Digital Sky Technologies y avait placé 50 millions de dollars, ce que le communiqué ne précise pas.
"Nous réalisons toujours de bonnes performances, et nous sommes heureux d'être en mesure de solidifier nos liquidités avec ce nouveau financement", a commenté David Ebersman, directeur financier de Facebook.
Facebook explique dans son communiqué que c'est DST et Goldman Sachs qui l'ont approché, et qu'il a jugé leur offre intéressante. Grâce à leur investissement et celui de leurs clients, "nous disposons maintenant d'une souplesse financière plus importante pour explorer toute opportunité qui se présenterait", explique ainsi M. Ebersman.
Le réseau social aux plus de 500 millions d'utilisateurs avait la possibilité de lever entre 375 millions et 1,5 milliard et a choisi de limiter l'offre à 1 milliard de dollars.
Facebook "n'a pas de projet immédiat pour utiliser ces fonds", outre "l'investissement continu pour développer ses opérations", précise le communiqué.
"Même avant l'investissement de Goldman Sachs, Facebook s'attendait à commencer à dépasser les 500 actionnaires courant 2011, et s'attend désormais à commencer à enregistrer ses comptes financiers auprès des autorités boursières (SEC) au plus tard le 30 avril 2012", poursuit le communiqué.
La réglementation boursière aux États-Unis stipule que les entreprises non cotées comptant plus de 500 investisseurs à la fin d'une année calendaire doivent présenter des informations financières à l'autorité boursière (SEC) à partir de 120 jours suivant la fin de cet exercice, même si leurs actions ne sont pas cotées.
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