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Économie - UE

La Grèce voudrait abaisser le taux du prêt

La Grèce espère que ses efforts en matière d'assainissement budgétaire lui permettront d'obtenir un abaissement du taux d'intérêt consenti en mai par ses partenaires de l'Union européenne (UE), a déclaré hier le ministre des Finances, Georges Papaconstantinou.
« Une discussion a démarré sur le coût de l'emprunt, qui est très important pour nous », a déclaré M. Papaconstantinou au cours d'une interview télévisée diffusée dans la nuit d'avant-hier à hier par la chaîne Mega. « Alors que nous regagnons notre crédibilité, nous sommes davantage en mesure de demander et de négocier un meilleur traitement », a ajouté le ministre.
Menacée de banqueroute, la Grèce a obtenu en mai un prêt sur trois ans de 110 milliards d'euros, pris en charge pour les deux tiers par ses partenaires de la zone euro et pour le reste par le Fonds monétaire international (FMI). Le taux de ce prêt, versé par tranches, s'élève pour la part de la zone euro à 5,2 % en moyenne. « Nous savions depuis le début et avions dit très clairement à nos créanciers que le taux élevé auquel nous avons emprunté n'était pas viable à long terme », a ajouté le ministre, tout en admettant que la méfiance à l'égard de la Grèce à cette époque était « compréhensible ».
La Grèce négocie par ailleurs avec ses partenaires européens un éventuel rallongement de la période de remboursement du prêt, attribué sur trois ans, extension à laquelle le FMI s'est déjà déclaré favorable. Si la Grèce « obtient des taux plus bas » et que l'UE lui accorde plus de temps pour rembourser son prêt, elle réussira à faire chuter plus vite « le ratio de sa dette », censé dépasser en 2013 les 152,6 % du produit intérieur brut (PIB) avant d'entamer une désescalade en 2014, a souligné hier le secrétaire d'État aux Finances, Philippos Sahinidis. « Ces questions détermineront l'évolution du ratio de la dette », a-t-il insisté, s'exprimant sur la radio athénienne Vima FM. Il a aussi réitéré le démenti opposé presque quotidiennement par les autorités grecques à toute perspective de restructuration de la dette souveraine. « La Grèce n'a aucune raison de se mêler d'un tel débat quand certains tentent de spéculer contre elle », a-t-il ajouté.
Une source du ministère des Finances a pour sa part démenti toute discussion en cours avec les partenaires du pays autre que sur les taux et la durée du remboursement du prêt, alors que des journaux allemands ont évoqué un projet allemand fondé sur un rachat par la Grèce de sa propre dette sur le marché, à un moindre coût que lors de l'émission. Berlin a démenti catégoriquement et la Commission européenne a jugé l'idée « absurde ».
« De son côté, la Grèce fait ce qu'elle doit faire », a souligné M. Sahinidis. Le pays est parvenu en un an à réduire son énorme déficit public (à 15,4 % du PIB en 2009) de près de 6 points et s'est engagé à poursuivre ses efforts de baisse des dépenses publiques pour obtenir le versement des nouvelles tranches du prêt.
La Grèce espère que ses efforts en matière d'assainissement budgétaire lui permettront d'obtenir un abaissement du taux d'intérêt consenti en mai par ses partenaires de l'Union européenne (UE), a déclaré hier le ministre des Finances, Georges Papaconstantinou.« Une discussion a démarré sur le coût de l'emprunt, qui est très important pour nous », a déclaré M....

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