« Nous donnons le choix suivant au Congrès national (NCP du président Béchir) : la mise sur pied d'un gouvernement de transition autorisé par une nouvelle Constitution, et puis la tenue d'élections libres et équitables. S'ils refusent, nous allons les combattre par la rue », a déclaré Abdullah Hassan Ahmad, n° 2 de la formation. « Nous ne sommes pas un parti armé, nous n'allons pas organiser un coup d'État, mais nous allons changer le régime », a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse à Khartoum.
L'arrestation de M. Tourabi et de cadres de son parti intervient alors que l'opposition plaide pour la « fin du régime totalitaire » à Khartoum et appelle à un soulèvement populaire. Dans une interview lundi à l'AFP, quelques heures à peine avant son arrestation, M. Tourabi avait déclaré que le Soudan « a connu d'autres soulèvements populaires dans le passé. Ce qui s'est passé en Tunisie est un rappel. Il est probable que cela se produise au Soudan. Si cela ne se produit pas, il y aura un bain de sang car le pays entier est armé », avait déclaré M. Tourabi.
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