"Nous savons que les troubles et la violence qui pourraient résulter de la situation politique tendue sont des menaces pour la stabilité et la sécurité de la région", a expliqué à des journalistes le colonel David Lapan.
Interrogé sur l'envoi de navires militaires américains, le porte-parole a répondu qu'aucun bâtiment n'avait été dépêché au large des côtes libanaises.
"Le département de la Défense et le gouvernement américain souhaitent que toutes les parties usent de moyens pacifiques pour résoudre la situation", a-t-il ajouté.
Les Etats-Unis, qui fournissent une aide militaire au Liban, sont "attachés à la souveraineté du Liban et au renforcement de ses institutions", a rappelé le colonel Lapan.
Les ministres du Hezbollah et de ses alliés ont mis mercredi à exécution leur menace de claquer la porte du gouvernement d'union libanais si leurs demandes n'étaient pas entendues concernant le tribunal de l'ONU (TSL). Le TSL enquête sur l'assassinat en février 2005 à Beyrouth de l'ancien Premier ministre, Rafic Hariri.
Cette démission en masse a provoqué l'effondrement du gouvernement dirigé par le fils de M. Hariri, Saad Hariri,et relancé les inquiétudes de voir le Liban s'embraser à nouveau.
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