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Lifestyle

Quelqu’un m’a dit...

Le petit prince a dit...

Toutes les attentions, toutes les rétines et surtout tous les tympans étaient braqués sur le prince Charles, invité d'honneur du déjeuner donné par la British Lebanese Association (BLA), au Banqueting Hall à Londres. Pour célébrer son 25e anniversaire, la BLA avait trouvé le bon filon : le lancement de l'ouvrage intitulé Al-Amir Charles Yatahaddath, essais écrits au cours des vingt dernières années par l'héritier de la couronne d'Angleterre et traduit en arabe par Suhail Bushrui de l'université de Maryland aux USA. Entouré de Lisa Zakhem, Paul et Nadia Klat, Dalia Salam Richani, Bouchra Salha, Georges et Alexandra Asseily, Hayat Sambar et quelque 200 convives, The Prince of Wales, qui se dit fasciné par la culture islamique presque autant que par la chasse à courre et l'environnement, a exprimé ses regrets de ne pas avoir appris la langue d'al-Moutannabi. Mais il n'est jamais trop tard : Camilla n'a qu'à l'inscrire à des cours accélérés par correspondance.

Eyes wide open (ou Gorges profondes)

Grosse soirée en mode bal masqué chez Georges et Carole Shoucair dont les invités se sont inventés les déguisements les plus délirants, les plus épatants et les plus fous. Les plus élégants aussi, comme les masques en dentelle fine noire de Malak Beydoun et Sara Hakim, le vénitien orné de plumes bleu roi de May Daouk ou coulé dans du métal (à effet divin) de Rania Sarakbi, qui semblait subjuguée par le nez de chouette (Ali Husseini) et Baloo Bear (Raëd Abillama), avant l'entrée en scène des inénarrables Souheil Hanna et Marwan Hamza. Cherchant le détail qui kill, le premier, cagoulé, s'est glissé dans un short en latex, bottes, chaînes et collier de chien cloûté, alors que le second, très geïshaissime, déclinait une face de poupée japonaise, d'une perfection à faire pâlir d'envie Kitagawa Keiko... sous les yeux hyperamusés de Serge Brounst (follement élégant en Laurence d'Arabie), de Hala Raphaël Abillama (coiffée d'une perruque d'avocat) et d'une noria de sirènes perchées sur des stilettos, saucissonnées dans des fourreaux si provoc, qu'elles ont fait monter la tension artérielle du prisonnier d'Abou Ghreib (manque de pot, on ignore qui se cachait derrière ce déguisement). Un peu plus loin, Karim Chaaya, incarnant Abou el-Abed, sourcils et moustaches tressautant de bonheur, décrivait à des potes la sculpture qu'il a réalisé pour le Prix de la Fondation Ousseimi (la Tolérance) et remise à titre posthume à l'émir Abdel Kader al-Jazaïri, lors d'une cérémonie au palais des Nations unies à Genève. Pendant ce temps, Caline Chidiac, aux platines, allumait un feu carnavalesque. C'était du spectacle dans tous les sens du terme, entre Visconti, Disney et Kubrick. J'entends ici les esprits chagrins susurrer que tout cela manque singulièrement de profondeur : c'est très injuste, y compris au niveau des décolletés !

Le Maillon de l'indépendance

C'est devenu un rituel bien rodé pour Georges et Nadira Maroun : l'indépendance, ça se fête! Avec un plateau d'amis, un orchestre (qui a naturellement joué l'hymne national) et un luxueux dîner dans un Maillon tapissé de drapeaux libanais (on se serait cru à une manifestation du 14 Mars) et décoré de toutes parts de tarbouches et de statuettes phéniciennes, et un Assem Salam extraordinaire en amoureux de Tino Rossi et de rock et qui sait comme personne allumer le feu. Contaminée, la salle n'a pu résister à la nostalgie du bon vieux temps. Dans un seul mouvement, le grand Michel Harmouche, Vasso Salam, Charles et May Eddé, Ghada et Chafic Mouharram et tant d'autres ont pris d'assaut la piste de danse pour ne presque plus la quitter, sauf pour goûter aux délices concoctés par le chef des lieux, qu'ils ont partagés avec Youssef et May Richani, Youssef et Mona Lahoud, Nana Gébara, Arlette Hayek, Ali et Anbra Dabbous, Talal Meraabi et son épouse, sosie de Nicole Kidman, sans oublier Angéline Chartouni et Jacqueline Imad, qui fêtaient ce soir-là leur anniversaire.

L'art pour l'art - vive décembre !

Si le mois de juillet a battu tous les records en matière d'organisation de fêtes de mariage, décembre va être diablement survitaminé. Bloquez vos agendas ! Demain, il faudrait avoir un pied à Raouché où la galerie Janine Rubeiz inaugure - avec la sculptrice Mireille Honein, plus Camille Claudel géniale que jamais - son nouvel espace construit par l'architecte Karim Begdache, et un autre à la rue Bliss, où la boutique du musée de l'AUB propose sur le thème de la calligraphie un éventail d'objets sélectionnés par Jako Ayoub, May Abou Adal et Nanou Wardé. Une sarabande de lettres gravées, peintes ou modelées s'affichent sur les poteries, les produits en étain et s'insinuent dans les boules de Noël accrochées sur un arbre d'un mètre vingt-cinq en papier mâché, signé Névine Matar. Des crèches miniatures, des créations inspirées des collections du musée, des fruits du paradis réalisés par nos dinandiers mais aussi des bijoux de Vivi Corm, Rania Farsoun, Aline Fattal, Amal Mouraywed et Nada Zeini...
Le jeudi, Ghida el-Zein (la fille de Lama Salam) lance sa première collection de meubles design à la galerie The Running Horse. Le même soir, au Beirut Exhibition Center, big big opening du salon d'automne, qui nous réserve des surprises arty de taille.
Il y a parfois de très saines overdoses.

ditavonbliss@hotmail.com
Le petit prince a dit...Toutes les attentions, toutes les rétines et surtout tous les tympans étaient braqués sur le prince Charles, invité d'honneur du déjeuner donné par la British Lebanese Association (BLA), au Banqueting Hall à Londres. Pour célébrer son 25e anniversaire, la BLA avait trouvé le bon filon :...

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