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Trois millions de consommateurs de drogues injectables dans le monde ont le sida
Plus de trois millions des 15,9 millions de consommateurs de drogues injectables de par le monde ont contracté le sida, s'alarme la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) dans un rapport publié à la veille de la Journée mondiale du sida, célébrée demain.
Les toxicomanes séropositifs sont particulièrement nombreux dans cinq pays : Chine, Malaisie, Russie, Ukraine et Vietnam, selon le rapport. Mais la « tendance est à la hausse » en Afrique, au Moyen-Orient, en Amérique latine et dans la plupart des régions d'Asie, selon l'organisation basée à Genève.
En Europe orientale et en Asie centrale, jusqu'à 60 % des consommateurs de drogues injectables sont ainsi contaminés par le sida. Pourtant, dans plusieurs des pays de ces régions, des législations stigmatisent ces personnes, les répriment ou les excluent, déplore la Fédération.
Elle considère que les politiques qui entravent l'accès aux toxicomanes à des services de conseil, prévention et traitement « constituent autant de violations des droits de l'homme ». « Il n'existe pas de disposition du droit international des droits de l'homme qui fasse mention des personnes qui s'injectent des drogues », reconnaît une porte-parole de la Fédération, Sadia Kaenzig.
« Cependant, les droits de l'homme s'appliquent à tout le monde, y compris aux personnes consommatrices de drogues et à celles incarcérées du fait de leur addiction », poursuit-elle, citant notamment la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 qui fait mention au droit de toute personne à jouir du niveau le plus élevé possible de santé physique et mentale.
Selon le rapport, un « élément clé » pour éviter la transmission du sida chez les toxicomanes est « la fourniture d'un "lieu sûr" », comme les salles d'injection qui existent en Suisse, aux Pays-Bas, en Espagne, en Norvège, au Canada, en Allemagne, en Australie et au Luxembourg.
« Ce type de programmes, comme les salles d'injection, met les agents de santé en contact direct avec une communauté naturellement secrète et marginalisée », considère Mme Kaenzig.

Contre les effets de la ménopause, l'endurance
Prise de poids, bouffées de chaleur, baisse de la densité osseuse... La ménopause provoque bien des changements dans la vie d'une femme. Pourtant, ces effets peuvent être atténués à la fois par un régime alimentaire équilibré et la pratique régulière d'une activité physique. Ce qui permet aussi de garder une jolie silhouette, rapporte l'agence Destination santé.
La baisse de la production d'œstrogènes chez la femme ménopausée réduit la densité osseuse. Il en résulte notamment, au bout de quelques années, un risque de fractures liées à l'ostéoporose. De plus, la masse musculaire tend à diminuer. « En pratiquant une activité physique régulière, il est pourtant possible de limiter ces effets », indique le Dr Carole Maître, gynécologue à l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (Insep). « Le petit ventre n'est pas inévitable », assure-t-elle.
Pour parvenir à renforcer au mieux la musculature ainsi que l'ossature, les activités d'endurance paraissent les mieux indiquées. « Les muscles des femmes contiennent en effet une majorité de fibres "lentes" qui ont besoin de temps - et donc d'endurance - pour se développer », explique la gynécologue et médecin du sport.
« Les contraintes mécaniques jouent également un rôle important dans la lutte contre l'ostéoporose ». Qu'il s'agisse du tennis, de la danse ou encore de la course à pied, les déplacements doivent donc être variés. D'avant en arrière et sur les côtés, « ils favorisent notamment le renforcement de l'ossature », ajoute la gynécologue. Si vous optez pour la salle de sport, privilégiez les exercices rapides et répétés.
Quelle que soit l'activité que vous choisirez, consultez d'abord votre médecin. En l'absence de contre-indication, vous pourrez alors opter pour le sport qui vous fera plaisir.