Le principal centre d'enrichissement iranien de l'uranium se trouve près de la ville de Natanz, dans le centre du pays. Il y a un an, l'Iran a révélé l'existence d'un second centre, celui de Fordu, dans les montagnes près de la ville sainte de Qom. À Bouchehr, la Russie a construit une centrale nucléaire électrique pour le compte de l'Iran. Fin octobre, Téhéran a annoncé avoir commencé à alimenter en combustible le cœur du réacteur de cette centrale.
Une nouvelle manœuvre de cinq jours doit commencer demain. Elle « se tiendra dans tout le pays afin d'améliorer la capacité défensive », a indiqué par ailleurs le haut responsable, selon l'agence Fars.
Par ailleurs, un responsable militaire iranien a indiqué la semaine dernière que son pays testerait « très bientôt » des missiles S-300 fabriqués sur son territoire, défiant ainsi la Russie. Le 22 septembre, le président russe Dmitri Medvedev avait interdit la livraison de missiles S-300 à l'Iran - un contrat critiqué par les Occidentaux et Israël -, en application d'une résolution de l'ONU sanctionnant Téhéran pour son programme nucléaire controversé. Il n'était toutefois pas clair si ces missiles sol-air seraient testés lors des nouvelles manœuvres qui doivent commencer mardi.
Les États-Unis et Israël ont régulièrement affirmé, au cours des dernières années, ne pas exclure une frappe militaire contre l'Iran, accusé par les Occidentaux, malgré ses dénégations, de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil. Les dirigeants iraniens, en réponse, ont multiplié les manœuvres militaires, les annonces de renforcement de la panoplie d'armements du pays, notamment en matière de missiles, et les déclarations affirmant que toute agression contre l'Iran entraînerait un conflit généralisé dans la région et était vouée à l'échec.
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