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Moyen Orient et Monde - France

Impopulaire, Sarkozy appelle de Gaulle à la rescousse

Le président français Nicolas Sarkozy a profité hier du 40e anniversaire de la mort du général de Gaulle, héros du combat de la France contre l'Allemagne nazie, pour inscrire son action à la tête de l'État dans les pas de son glorieux prédécesseur.
Au plus bas dans les sondages de popularité depuis son élection en 2007, Nicolas Sarkozy a longuement exalté le souvenir du « sauveur » de la France lors d'une cérémonie organisée au cimetière de Colombey-Les-Deux-Églises, un village du centre-est du pays où repose Charles de Gaulle (1890-1970). Sous le regard de membres du gouvernement et de son parti UMP (droite), le président a puisé dans l'héritage du fondateur et premier président (1959-1969) de la Ve République française pour, citations à l'appui, justifier certaines de ses décisions et sa manière, souvent controversée, de diriger le pays. « Quand il avait dit que la politique de la France ne se faisait pas à la corbeille de la Bourse (...) à sa façon, il appelait à la régulation des lois du marché », a-t-il ainsi estimé à quelques jours de prendre les rênes du G20. « Jamais un homme d'État n'avait compris aussi bien que (...) pour s'ouvrir aux autres, il faut d'abord être assuré de ses propres valeurs, de son identité », a également rappelé M. Sarkozy, allusion à son débat critiqué sur l'identité nationale qui a gêné jusqu'à la droite. M. Sarkozy a aussi rappelé que le général de Gaulle n'avait « jamais reculé devant la nécessité de décider (...) parce qu'il savait qu'en repoussant la décision, les souffrances seraient plus grandes encore ». Il a en outre retrouvé dans un autre propos gaullien l'impérieuse nécessité des réformes qu'il clame depuis 2007 : « Si la France m'a appelé à lui servir de guide, ce n'est certes pas pour présider à son sommeil... »
Le discours a ravi les partisans du président français, mais suscité aussi de vives critiques. « Une imposture », a ainsi jugé le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan (droite), tandis que la dirigeante socialiste (opposition) Martine Aubry a estimé que l'héritage du général, notamment lorsqu'il avait dirigé le gouvernement provisoire au sortir de la Seconde Guerre mondiale, était « mis à bas » par son successeur.

Le président français Nicolas Sarkozy a profité hier du 40e anniversaire de la mort du général de Gaulle, héros du combat de la France contre l'Allemagne nazie, pour inscrire son action à la tête de l'État dans les pas de son glorieux prédécesseur.Au plus bas dans les sondages de popularité depuis son...
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