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Sport

Allemagne : la verdeur de Brême

Éliminé de la Coupe d'Allemagne, malmené en Ligue des champions et distancé en championnat, le Werder Brême, qui affronte Stuttgart demain lors de la 11e journée, est méconnaissable depuis le début de la saison.
Avec 19 buts, le Werder justifie toujours sa réputation d'« usine à buts » de la Bundesliga, mais n'est même plus la référence du football offensif et attrayant « made in Deutschland », un label que lui contestent Dortmund et Mayence. Le club du nord de l'Allemagne musarde à la 11e place avec 14 points à onze longueurs de Dortmund et a déjà abandonné tout espoir d'atteindre les 8es de finale de la Ligue des champions.
La faute à sa défense, la deuxième plus mauvaise du championnat avec 21 buts encaissés et un symbole, le Français Mikaël Silvestre.
Dire que l'ancien joueur de Manchester United et d'Arsenal, recruté quelques heures avant la fermeture du marché des transferts, déçoit est encore en dessous de la vérité.
La presse populaire le qualifie de « superflop », les supporteurs du club ont entonné le week-end dernier lors de la défaite devant Nuremberg (3-2) des chants espérant qu'il ne jouerait plus jamais et même Klaus Allofs commence à avoir du mal à le... défendre.
« Il fait des erreurs qui sont incompréhensibles, il joue bien en deçà de ses capacités », a reconnu le directeur sportif.
Les problèmes défensifs du Werder et son manque d'inspiration en matière de recrutement ne datent pas de cette saison : en janvier dernier, il avait recruté le Tunisien Aymen Abdennour qui, après six matches calamiteux, avait perdu sa place dans le groupe professionnel et a depuis regagné l'Étoile du Sahel.
Le Werder s'est aussi singulièrement compliqué la tâche en cédant son meneur de jeu Mesut Özil mi-août au Real Madrid sans investir pour le remplacer. Les grands espoirs allemands Marko Marin et Aaron Hunt s'y sont essayés, sans vraiment convaincre.
Plus grave, le quadruple champion d'Allemagne semble en fin de cycle avec ses joueurs emblématiques trentenaires Torsten Frings, Tim Borowski et Claudio Pizarro, tandis que Thomas Schaaf, en poste depuis 1999, apparaît dépassé par les événements.
« Certains ne comprennent tout simplement pas ce que veut dire jouer au Werder Brême. Il faut qu'ils se rendent à l'évidence : notre situation est grave », s'est emporté Frings, en vain, avant le match mardi contre le FC Twente, perdu 2 à 0.
Le Werder n'a pas la puissance financière du Bayern Munich, de Hambourg ou de Schalke 04 et est condamné à faire des paris sur l'avenir. Il a déjà dans son effectif des joueurs prometteurs avec l'Autrichien Marko Arnautovic, aussi talentueux que difficile à gérer, le Brésilien Wesley, les Allemands Sandro Wagner et Felix Kroos, frère cadet du joueur du Bayern.
Mais pour que le Werder reverdisse, ces talents ont encore besoin de temps pour mûrir.
Avec 19 buts, le Werder justifie toujours sa réputation d'« usine à buts » de la Bundesliga, mais n'est même plus la référence du football offensif et attrayant « made in Deutschland », un label que lui contestent Dortmund et Mayence. Le club du nord de l'Allemagne musarde à la 11e place avec 14 points à...

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