Franck Cammas a été le premier des 85 marins de la Route du Rhum à s'élancer de Saint-Malo hier, à 13h02, en direction de Pointe-à-Pitre où s'achèvera la course transatlantique après 3 543 milles (6 500 km).
Le premier à couper la ligne de départ et à filer vers le cap Fréhel, qui est la première marque du parcours, a été Cammas sur « Groupama 3 ». Tous doivent désormais s'attendre à une météorologie à plusieurs temps sur une route directe sans bouée à franchir. « Au regard de la situation météorologique sur l'Atlantique, cette édition se place vraiment à mi-chemin entre celle de 2002 marquée par des conditions dantesques (15 multicoques de 60 pieds sur 18 abandonnèrent) et celle de 2006 qui reste l'autoroute des alizés », résume Éric Mas de Météo Consult, responsable des prévisions sur la course.
« Avec un très faible risque de tempête, la situation reste pour autant très torturée. La course s'annonce donc très stratégique. » À la veille du départ, Cammas se montrait prudent. « Avoir des conditions calmes jusqu'au cap Fréhel permettra de le rejoindre en un bord, mais ne me permettra certainement pas, avec mon bateau lourd, d'être devant à la pointe Bretagne », disait-il samedi. « Alors je vais m'appliquer à sortir de la Manche tranquillement, sans encombre et avec le moins de retard possible. À Ouessant, avec la houle, les embouteillages dans les rails et le vent forçant, ça va être sport. » Vingt-quatre heures après le départ, la flotte devrait être très dispersée.
Cette mythique transatlantique, organisée tous les quatre ans, regroupe cinq classes sur cette neuvième édition.
La plus fréquentée est celle des « class 40 », pour 40 pieds (12m20), avec 43 inscrits.
Les neuf multicoques engagés dans la catégorie reine, dite « des ultimes » et seule guidée par des routeurs, sont les vedettes attendues de cette neuvième édition.
Le premier à couper la ligne de départ et à filer vers le cap Fréhel, qui est la première marque du parcours, a été Cammas sur « Groupama 3 ». Tous doivent désormais s'attendre à une météorologie à plusieurs temps sur une route directe sans bouée à franchir. « Au regard de la situation météorologique sur l'Atlantique, cette édition se place vraiment à mi-chemin entre celle de 2002 marquée par des conditions dantesques (15 multicoques de 60 pieds sur 18 abandonnèrent) et celle de 2006 qui reste l'autoroute des alizés », résume Éric Mas de Météo Consult, responsable des prévisions sur la course.
« Avec un très faible risque de tempête, la situation reste pour autant très torturée. La course s'annonce donc très stratégique. » À la veille du départ, Cammas se montrait prudent. « Avoir des conditions calmes jusqu'au cap Fréhel permettra de le rejoindre en un bord, mais ne me permettra certainement pas, avec mon bateau lourd, d'être devant à la pointe Bretagne », disait-il samedi. « Alors je vais m'appliquer à sortir de la Manche tranquillement, sans encombre et avec le moins de retard possible. À Ouessant, avec la houle, les embouteillages dans les rails et le vent forçant, ça va être sport. » Vingt-quatre heures après le départ, la flotte devrait être très dispersée.
Cette mythique transatlantique, organisée tous les quatre ans, regroupe cinq classes sur cette neuvième édition.
La plus fréquentée est celle des « class 40 », pour 40 pieds (12m20), avec 43 inscrits.
Les neuf multicoques engagés dans la catégorie reine, dite « des ultimes » et seule guidée par des routeurs, sont les vedettes attendues de cette neuvième édition.
Franck Cammas a été le premier des 85 marins de la Route du Rhum à s'élancer de Saint-Malo hier, à 13h02, en direction de Pointe-à-Pitre où s'achèvera la course transatlantique après 3 543 milles (6 500 km).Le premier à couper la ligne de départ et à filer vers le cap Fréhel, qui est la...
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