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Lifestyle

Quelqu'un m’a dit...

Libano-suisse d'amour fou

Il n'y a que Tarek Mitri pour réussir un pareil œcuménisme. Parce que c'était devant trois métropolites (et pas des moindres : NN SS Élias Audi, Georges Khodr et Niphon Saïkali) que sa fille Dalya a dit oui à Stephan Davidshofer en la cathédrale Saint-Georges des grecs-orthodoxes, place de l'Étoile. Et parce que c'était sous les yeux et les oreilles enchantés du Premier ministre Saad Hariri et de deux de ses prédécesseurs, Fouad Siniora et Nagib Mikati (acompagnés, naturellement, d'un aréopage impressionnant de gardes du corps). Et parce que la bénédiction a été donnée en trois langues : arabe, anglais et français. Et enfin, parce que le dîner donné au château Roueiss, à Chnan'ir, en plein maronistan kesrouanais, était un petit bijou de sobriété, de simplicité et d'élégance.
Un dîner où plus de 350 personnes (dont une grande partie venue de Suisse) ont commencé une fois assis par brandir à l'unisson d'une main leur verre et de l'autre un bâton de lumière et de flammes (de vie, d'amour, de glam...) à l'entrée des deux époux. Dalya (gracieuse et sexy à la fois) et Stephan (beau comme un Helvète heureux) étaient précédés par les jeunes de leurs familles respectives (frères, sœurs, cousins, cousines) qui leur ont fait une zaffé new look que Kusturica aurait adorée, juste après les youyous d'un Alexandre Paulikevitch (plus Maria Callas que jamais).
L'émotion et les rires étaient ensuite au rendez-vous, entre deux plats concoctés de mains de maîtres par les chefs du club de Faqra ; l'émotion avec les discours des deux papas, et les rires avec le documentaire retraçant les amours homériques des nouveaux mariés et présenté façon CNN par une Léa Salamé à faire pâlir d'envie Claire Chazal. Tout cela sous les vivats cosmopolites de leurs amis ravis d'être là et d'un brat pack de personnalités non moins amusées, dont Farid Makari (avec la renversante Maha), Boutros Harb (et la flamboyante Marlène), Ghazi Aridi, Waël Bou Faour, Hassan Mneimneh, Mona Afeiche (les ministres Ibrahim Najjar et Ziyad Baroud s'étaient déplacés à l'église), Samir et Anne Frangié, Raymond et May Audi, le président du Conseil d'État Chucri Sader, Jean-Marie Megharbané et sa belle épouse, Mona Hraoui, Mohammad el-Sammak (qui a beaucoup impressionné, dit-on, le pape Benoît XVI), Radwane el-Sayyed, etc., et dont beaucoup se sont déchaînés sur la dance-floor, entre l'impro (visation) drôlissime des copains, Oscar et de Patrick, ou le lancer du bouquet, vert comme l'espoir, vert comme le Liban et la Suisse, vert comme l'amour.

Hamad s'enflamme, Isabelle rougit

Ils étaient tous absolument craquants sur la scène du théâtre national du Qatar où ils ont donné un récital dans le cadre de « Doha capitale culturelle du monde arabe » : Joey Ashkar (11 ans), Wadih Haddad (13 ans), Valérie Haddad (14 ans) et Isabelle Mecattaf (15 ans), dirigés par Noha Hatem et accompagnés au piano par Johnny Hachem, ont chanté Feyrouz, Zaki Nassif, Magida el-Roumi... sous les applaudissements d'une salle comble. À la fin du spectacle, le ministre qatari de la Culture, Hamad ben Abdelaziz al-Qawari, a félicité personnellement les artistes en herbe puis, ne résistant plus, s'est retourné vers la talentueuse Isabelle, un beau brin de fille qui avait décroché le premier prix d'interprétation du concours international de chants de variétés tenu au Kosovo en 2009, pour lui tenir ce discours : « Vous êtes ravissante et votre présence sur cette scène est une réelle splendeur ! » Isabelle en a eu le souffle coupé et des étoiles plein les cordes vocales.

Sixities pour ses fifty

Les caves du Time Out en résonnent encore, après les 50 ans tonitruants du très fringant Paul Naaman que son explosive (mais très douce) moitié, Paula, lui a organisés dans une plongée directe dans les sixties hippy, chic mi-Woodstock, mi-disco queens. Tout le monde ou presque avait joué le jeu du déguisement, avec, entre autres, Nino et Joumana Comaty (sculpturale en géométries noires et blanches), Michel Zaccour en Elvis virginal tout de blanc vêtu, Dany Mallat dans un minishort qui a hypnotisé même les murs, Georgi et Micha Arida (supersirène), Richard et Roula Mouzannar en marquis et marquise di Gorgonzola, les frères Chamoun (Camille et Gaby) et leur moitié, Dany et la ravissante Zeina Boghossian, Henry Hélou accompagné de Myrna en DJette remontée comme une Catherine Guetta, le très koweïto-hippy Sabah al-Sabah, Fady Bustros, etc. Même la danseuse-stripper, une protégée du fameux Jimmy, s'était mis à l'air du temps sixties. Et même Paula Naaman avait refusé, pour la première fois, de porter l'une de ses créations Paula K. sortie des tringles de la boutique de Mar Mikhaïl : elle avait opté pour un Gianfranco Ferré psychédélique à l'effet bœuf : son mari la regardait beaucoup plus que la danseuse...
Libano-suisse d'amour fouIl n'y a que Tarek Mitri pour réussir un pareil œcuménisme. Parce que c'était devant trois métropolites (et pas des moindres : NN SS Élias Audi, Georges Khodr et Niphon Saïkali) que sa fille Dalya a dit oui à Stephan Davidshofer en la cathédrale Saint-Georges des grecs-orthodoxes, place de l'Étoile....

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