"A la suite des questions qui nous ont été posées par le département d'Etat, Total a confirmé qu'il se conforme à l'ensemble des lois applicables tant au niveau international et européen qu'au plan national ce qui, dans le cadre des sanctions récemment imposées par l'Union européenne, ne peut que limiter a minima nos activités dans le pays dans lequel nous étions fort peu présents", selon une déclaration faite à l'AFP.
Le secrétaire d'Etat adjoint américain James Steinberg a déclaré jeudi que les compagnies Total, Shell, Statoil et Eni s'étaient engagées à "mettre fin à leurs investissements" et à "se refuser à toute nouvelle activité dans le secteur de l'énergie en Iran".
Par ce geste, ces entreprises sont à l'abri de sanctions de la part des Etats-Unis, a ajouté M. Steinberg.
Les Etats-Unis ont adopté en juin une loi qui impose, dans le droit fil de la résolution 1929 de l'ONU, de nouvelles sanctions à l'Iran dans l'espoir de contraindre ce pays à faire la lumière sur son programme nucléaire.
Total avait décidé de suspendre ses livraisons de produits pétroliers à l'Iran en juin, mais il continue d'acheter du brut iranien car cela est autorisé, a précisé une porte-parole du groupe français.
Quatrième producteur mondial de pétrole brut, l'Iran manque de raffineries sur son sol national et dépend donc fortement des importations pour son approvisionnement en essence et produits raffinés.
Toutes les grandes compagnies pétrolières internationales encore présentes en Iran, comme l'anglo-néerlandais Shell, Total, le norvégien Statoil ou l'italien ENI, sont en train de se retirer progressivement du pays.
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