Le prince Nayef, qui s'adressait dimanche soir à une conférence sur la politique « modérée » de l'Arabie saoudite, a ajouté que l'extrémisme et le terrorisme étaient contraires à l'islam. L'Arabie saoudite a « procédé de façon modérée » à l'égard des extrémistes et cette politique a contribué « à réduire les dégâts causés par le terrorisme et les pertes en vies humaines », a ajouté le ministre, cité par le quotidien al-Riyadh. Les services de sécurité saoudiens ont porté ces dernières années de nombreux coups aux extrémistes, notamment ceux du réseau d'el-Qaëda qui avait ensanglanté par ses attentats le royaume entre 2003 et 2006.
Le ministre a par ailleurs minimisé le nombre de femmes enrôlées par les groupes extrémistes dans le royaume. « Nous n'allons pas en vouloir à la femme car (l'extrémisme) touche les hommes beaucoup plus que les femmes. Si cela arrive, c'est qu'elle a été manipulée (...), le nombre de ces cas est très limité », a-t-il dit. Une femme, présentée comme l'un des chefs d'une cellule saoudienne d'el-Qaëda, a été arrêtée cette année, suscitant l'inquiétude sur le nombre des Saoudiennes recrutées par le mouvement extrémiste dans le pays. Heila al-Qusayer était la veuve d'un activiste saoudien d'el-Qaëda, tué il y a six ans par les autorités. La chaîne de télévision saoudienne al-Arabiya avait présenté Heila al-Qusayer, qui figurait parmi 113 suspects arrêtés le 24 mars, comme « la femme la plus dangereuse » d'el-Qaëda en Arabie saoudite.
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