Parallèlement, les États-Unis ont estimé que les sanctions mises en œuvre pour contraindre Téhéran à négocier sur la question nucléaire portaient leurs fruits car ce pays était actuellement « vulnérable ». « La stratégie que nous suivons aujourd'hui est en train de réussir à créer le levier dont nous avons besoin pour élargir nos possibilités d'action sur le plan diplomatique », a déclaré Stuart Levey, secrétaire adjoint au Trésor chargé du Renseignement financier. Pour M. Levey, la vulnérabilité de l'Iran découle de « la mauvaise gestion économique du gouvernement et de sa faible marge de manœuvre politique ». Le responsable du Trésor faisait référence aux difficultés politiques du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, fortement critiqué par une partie des conservateurs après s'être aliéné les réformateurs lors de sa réélection contestée à l'issue de la présidentielle de 2009.
Enfin, l'Iran est prêt à une reprise rapide des négociations avec les grandes puissances qui suivent son dossier nucléaire controversé, a déclaré hier le porte-parole des Affaires étrangères. Ce groupe est formé des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et de l'Allemagne.
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