Certaines banques britanniques avaient été fortement pénalisées, car elles avaient garanti le produit financier de Goldman Sachs incriminé, dont la valeur s'était effondrée. La Royal Bank of Scotland (RBS) avait été particulièrement touchée. Après avoir frôlé la faillite, elle est désormais possédée à plus de 80 % par l'État britannique.
La FSA a précisé dans un communiqué que Goldman Sachs avait pleinement coopéré à son enquête, ce qui lui a valu une « remise » de 30 % sur son amende. « Nous sommes satisfaits que la question soit réglée », a assuré à l'AFP un porte-parole de la banque à Londres. Goldman Sachs avait payé en juillet une amende record de 550 millions de dollars à la SEC, pour solder les poursuites engagées par le gendarme boursier américain et tenter de clore un épisode ayant fortement terni sa réputation de grande banque d'investissement. Un cadre français de la banque, Fabrice Tourre, a été également visé par une plainte, qui est toujours en cours aux États-Unis. L'affaire, qui avait éclaté en avril, avait eu un fort impact au Royaume-Uni, alors en pleine campagne électorale. L'amende de la FSA contre Goldman Sachs est une des plus importantes jamais infligées à titre individuel à un établissement bancaire au Royaume-Uni. Il y a trois mois, la banque américaine JPMorgan avait dû s'acquitter d'une amende de 33,3 millions de livres infligée par la FSA pour avoir mal isolé pendant sept ans les comptes de ses clients de ses propres comptes.
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