Mais qui pourra arrêter la tornade Wozniacki ? Impressionnante lors des trois premiers tours avec trois jeux concédés en tout et pour tout, la Danoise a poursuivi sur le même rythme en huitièmes de finale. Pourtant, se dressait sur sa route l'ancienne numéro un mondiale et lauréate à New York en 2006, Maria Sharapova. Face à la surpuissante Russe, elle a fait une nouvelle démonstration de sa solidité en fond de court, écœurant son adversaire. Consciente des qualités défensives de la Danoise, Sharapova, qui n'a pas encore retrouvé son niveau d'antan, d'avant son opération de l'épaule, a tout tenté. Montées au filet avec une certaine réussite (16 victorieuses sur 18), prises de risque maximum en fond de court (32 coups gagnants)... L'ancienne élève de Bolletieri a sorti l'artillerie lourde tout au long des deux heures qu'a duré le match, mais elle s'est heurté à un véritable mur. Un mur sans la moindre faille.
Statut de numéro 1 mérité
Forte d'une vitesse de déplacement et d'un sens de l'anticipation hors normes, Wozniacki oblige constamment son adversaire à jouer un coup supplémentaire. Elle a certes réussi deux fois moins de coups gagnants que Sharapova (16 contre 32), mais également et surtout plus de trois fois moins de fautes directes (10 contre 36), tout en imprimant un rythme très soutenu dans chacune de ses frappes de balle. Pas la peine de chercher plus loin les raisons de son accession dans le top 3. Depuis plus d'un an, les bons résultats de Wozniacki laissent certains songeurs, et pourtant, quand on se penche un peu plus sur ses feuilles de match, la Danoise a des allures de Rafael Nadal. Non pas en termes de puissance et de lift, mais de régularité. L'accession surprise de Caroline en finale de l'édition 2009 ne va certainement pas rester sans lendemain. Au fil des semaines, des matches, la Scandinave fait la preuve que son statut de tête de série numéro un est loin d'être usurpé. Ses trois premiers matches face à des joueuses de zone n'étaient certes pas vraiment significatifs, mais son succès face à l'ancienne reine de la discipline démontre qu'elle a assurément les moyens de bisser à New York. Au prochain tour, c'est toujours sans avoir perdu un set que la Danoise de 20 ans affrontera en quart de finale la Slovaque Dominika Cibulkova, 45e mondiale, forte de sa victoire sur la Russe Svetlana Kuznetsova (n° 11).
Stosur fait des heures sup'
Kim Clijsters ne devait plus être devant sa télévision quand le match entre Samantha Stosur et Elena Dementieva s'est terminé. C'est donc en se levant que la Belge a découvert le nom de sa future adversaire en quarts de finale. Programmées en night session, l'Australienne et la Russe se sont battues comme des chiffonnières. Si les deux joueuses ont eu l'occasion de s'imposer, c'est finalement la tête de série n° 5 qui s'est qualifiée au bout de 2h38 de jeu (6/3, 2/6, 7/6), le seul troisième set ayant duré plus d'1h15 !
Statut de numéro 1 mérité
Forte d'une vitesse de déplacement et d'un sens de l'anticipation hors normes, Wozniacki oblige constamment son adversaire à jouer un coup supplémentaire. Elle a certes réussi deux fois moins de coups gagnants que Sharapova (16 contre 32), mais également et surtout plus de trois fois moins de fautes directes (10 contre 36), tout en imprimant un rythme très soutenu dans chacune de ses frappes de balle. Pas la peine de chercher plus loin les raisons de son accession dans le top 3. Depuis plus d'un an, les bons résultats de Wozniacki laissent certains songeurs, et pourtant, quand on se penche un peu plus sur ses feuilles de match, la Danoise a des allures de Rafael Nadal. Non pas en termes de puissance et de lift, mais de régularité. L'accession surprise de Caroline en finale de l'édition 2009 ne va certainement pas rester sans lendemain. Au fil des semaines, des matches, la Scandinave fait la preuve que son statut de tête de série numéro un est loin d'être usurpé. Ses trois premiers matches face à des joueuses de zone n'étaient certes pas vraiment significatifs, mais son succès face à l'ancienne reine de la discipline démontre qu'elle a assurément les moyens de bisser à New York. Au prochain tour, c'est toujours sans avoir perdu un set que la Danoise de 20 ans affrontera en quart de finale la Slovaque Dominika Cibulkova, 45e mondiale, forte de sa victoire sur la Russe Svetlana Kuznetsova (n° 11).
Stosur fait des heures sup'
Kim Clijsters ne devait plus être devant sa télévision quand le match entre Samantha Stosur et Elena Dementieva s'est terminé. C'est donc en se levant que la Belge a découvert le nom de sa future adversaire en quarts de finale. Programmées en night session, l'Australienne et la Russe se sont battues comme des chiffonnières. Si les deux joueuses ont eu l'occasion de s'imposer, c'est finalement la tête de série n° 5 qui s'est qualifiée au bout de 2h38 de jeu (6/3, 2/6, 7/6), le seul troisième set ayant duré plus d'1h15 !
Mais qui pourra arrêter la tornade Wozniacki ? Impressionnante lors des trois premiers tours avec trois jeux concédés en tout et pour tout, la Danoise a poursuivi sur le même rythme en huitièmes de finale. Pourtant, se dressait sur sa route l'ancienne numéro un mondiale et lauréate à New York en 2006, Maria Sharapova. Face à la...