Rechercher
Rechercher

Sport

Cassano-Pazzini, le nouveau duo de l’Italie

L'Italie compte sur son nouveau duo d'attaquants Antonio Cassano-Giampaolo Pazzini, tous deux joueurs de la Sampdoria, pour poursuivre ce soir contre les îles Féroé, en qualifications pour l'Euro 2012, l'opération reconstruction après l'humilation du Mondial 2010.
La Renaissance a besoin d'artistes. L'Italie a les yeux de l'amour pour son duo Cassano-Pazzini, le surdoué agaçant et le buteur sur le point d'exploser au plus haut niveau.
Le premier, après six ans d'amours contrariées avec l'équipe nationale (je t'aime, je te quitte, je reviens...), a réussi un but et une talonnade décisive lors de la victoire en Estonie, vendredi (2-1), pour une entrée sans fausse note dans la course à l'Euro ukraino-polonais.
Le second n'est azzurro que depuis un an et demi, mais semble en train de lâcher la concurrence (Iaquinta, Di Natale, Gilardino, Quagliarella...) pour un poste d'attaquant.
Ils peaufinent leur entente à Gênes depuis un an et demi, mais ne sont pas encore les nouveaux Vialli-Mancini, la paire d'as qui a offert à la « Samp » son seul titre de champion (1991) et qui animait aussi l'attaque de la Nazionale après le Mondial 1990.
Cassano (28 ans, 17 sélections depuis 2003, 4 buts) est le cliché de « l'enfant prodigue ». Parfois génial, le joueur au visage grêlé s'est aussi fâché avec quelqu'un presque partout où il est passé. Il s'agissait en général de son entraîneur, comme avec Fabio Capello (à la Roma ou au Real Madrid) ou Marcello Lippi, qui ne l'a pas emmené au Mondial 2010 malgré l'insistance populaire.
« Lippi ? Je ne veux pas polémiquer, lance Cassano aux journalistes, qui se sont longtemps régalés de ses incartades. Avec (le nouveau sélectionneur Cesare) Prandelli, les relations sont fantastiques, il m'a donné de l'importance en tant que personne et je l'en remercie. »
L'Italie ayant été ridicule en Afrique du Sud, où elle a été éliminée dès le premier tour, « Fantantonio » redevient le recours.
« Je vais rattraper le temps perdu, promet-il, mon aventure en azzurro a été un désastre, mais c'est de ma faute. »
Pazzini, 26 ans, a une relation moins tumultueuse - et moins ancienne - avec les Azzurri (10 sélections, 1 but), mais sait aussi se faire remarquer : il avait marqué dès sa première sélection, au Monténégro (2-0) le 28 mars 2009, et reçu un carton rouge pour la deuxième, contre l'Éire (1-1), dès la 3e minute (coup de coude sur O'Shea).
C'est aussi Pazzini qui a marqué le premier but en match officiel dans le nouveau Wembley, pour un Angleterre-Italie Espoirs (3-3, le 24 mars 2007) où il avait signé un triplé.
Auteur de trois buts en barrage de la Ligue des champions (contre un but, du talon, pour Cassano), même si la Samp a dû s'incliner devant le Werder, il est en grande forme.
Moins « star » que Cassano, il n'a pas été à son avantage contre l'Estonie, mais Prandelli lui fait confiance. Pazzini pourrait affoler son compteur contre les Féringiens.
L'Italie compte sur son nouveau duo d'attaquants Antonio Cassano-Giampaolo Pazzini, tous deux joueurs de la Sampdoria, pour poursuivre ce soir contre les îles Féroé, en qualifications pour l'Euro 2012, l'opération reconstruction après l'humilation du Mondial 2010.La Renaissance a besoin d'artistes. L'Italie a les yeux de l'amour pour son duo Cassano-Pazzini, le...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut